La consommation des ménages aux États-Unis a faiblement progressé en volume (+0,2 % sur le mois) en août 2010, après +0,2 % en juillet. Sur un an, la hausse est de +1,2 %. A noter que la consommation de base (hors énergie et alimentaire) reste sur un niveau de progression très faible, avec seulement +0,1 % corrigée de l’inflation. Cet indicateur fluctue entre 0 et +0,1 % depuis février dernier.
La consommation confirme donc sa faiblesse, à la fois pour le total et au niveau du sous-jacent. Une évolution qui confirme notre scénario économique pour les USA, à savoir une croissance très faible entre le T3 2010 et le T1 2011, mais sans nouvelle récession (double dip).
La consommation confirme donc sa faiblesse, à la fois pour le total et au niveau du sous-jacent. Une évolution qui confirme notre scénario économique pour les USA, à savoir une croissance très faible entre le T3 2010 et le T1 2011, mais sans nouvelle récession (double dip).
La situation difficile du côté des dépenses de consommation s’explique avant tout pas la faiblesse des revenus des ménages US. Toujours corrigé de l’inflation, le revenu disponible aux US ne progresse que de 0,2 % sur le mois, après -0,2 % en juillet. Les revenus par tête ne progressent que de 0,1 % sur le mois (-0,2 % en juillet).
Il faut noter que sur un an, les variations restent proches de zéro depuis plusieurs mois, situation presque inédite (cf. graphique). Avec la fin des mesures de baisses d’impôts pour les ménages, des cadeaux fiscaux et l’augmentation du chômage de longue durée (réductions des allocations chômage), le revenu réel est désormais piloté par ses fondamentaux : salaires, emplois, revenus boursiers et de la propriété. Autrement dit, pas top…
Le [taux d’épargne des ménages aux USA reste quasi-stable à 5,8 % du revenu disponible en juillet 2010.]b Il a été légèrement revu à la baisse sur les mois précédents (juillet passe de 5,9 % à 5,7 %). Il n’en reste pas moins que les Américains « dirigent » et vont diriger une part croissante de leurs revenus vers leur bas de laine, ceci laisse moins de marges de manœuvre pour consommer. Là encore, c’est tout à fait cohérent avec nos attentes.
Il faut noter que sur un an, les variations restent proches de zéro depuis plusieurs mois, situation presque inédite (cf. graphique). Avec la fin des mesures de baisses d’impôts pour les ménages, des cadeaux fiscaux et l’augmentation du chômage de longue durée (réductions des allocations chômage), le revenu réel est désormais piloté par ses fondamentaux : salaires, emplois, revenus boursiers et de la propriété. Autrement dit, pas top…
Le [taux d’épargne des ménages aux USA reste quasi-stable à 5,8 % du revenu disponible en juillet 2010.]b Il a été légèrement revu à la baisse sur les mois précédents (juillet passe de 5,9 % à 5,7 %). Il n’en reste pas moins que les Américains « dirigent » et vont diriger une part croissante de leurs revenus vers leur bas de laine, ceci laisse moins de marges de manœuvre pour consommer. Là encore, c’est tout à fait cohérent avec nos attentes.