La consommation des ménages aux États-Unis a encore été faible en octobre 2010, avec une hausse de +0,3 % sur le mois en termes réels (+0,2 % en septembre). Sur un an, la hausse reste à +2,3 %. A noter que la consommation de base (hors énergie et alimentaire) qui donne la tendance structurelle, a reculé (-0,1 %) une fois corrigée de l’inflation.
En octobre 2010, la consommation totale des ménages américains a atteint 10 831 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible total, 11 482 milliards $.
La consommation des ménages américains continue donc de manquer de peps. Pas de surprise par rapport à notre scénario économique pour les USA, dans lequel l’atonie (mais pas de recul) de la consommation joue un rôle important pour expliquer une croissance restant faible jusque mi-201.
En octobre 2010, la consommation totale des ménages américains a atteint 10 831 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible total, 11 482 milliards $.
La consommation des ménages américains continue donc de manquer de peps. Pas de surprise par rapport à notre scénario économique pour les USA, dans lequel l’atonie (mais pas de recul) de la consommation joue un rôle important pour expliquer une croissance restant faible jusque mi-201.
Cette évolution des dépenses de consommation s’explique avant tout pas la faiblesse des revenus des ménages US. Toujours corrigé de l’inflation, le revenu disponible aux USA est remonté de 0,3 % sur le mois en octobre après avoir perdu 0,2 % le mois précédent. Au final, comme le montre le graphique ci-contre, le revenu réel par tête aux USA stagne sur les derniers mois. Les créations d’emploi aux USA toujours modestes et la modération salariale pèsent.
Le [taux d’épargne des ménages aux USA a reculé à 5,7 % du revenu disponible en septembre 2010.]b Il fluctue globalement autour de ce niveau depuis mi-2009. Néanmoins, nous persistons à croire que les Américains vont diriger une part croissante de leurs revenus vers leur bas de laine, notamment à cause du retour de la récession immobilière aux États-Unis.
Le [taux d’épargne des ménages aux USA a reculé à 5,7 % du revenu disponible en septembre 2010.]b Il fluctue globalement autour de ce niveau depuis mi-2009. Néanmoins, nous persistons à croire que les Américains vont diriger une part croissante de leurs revenus vers leur bas de laine, notamment à cause du retour de la récession immobilière aux États-Unis.