La consommation des ménages aux États-Unis a encore été faible en septembre 2010, avec une hausse de seulement +0,1 % en termes réels (+0,3 % en août). Sur un an, la hausse est de +2,3 %. A noter que la consommation de base (hors énergie et alimentaire) qui donne la tendance, enregistre une progression de seulement +0,2 % corrigée de l’inflation. Sur l’ensemble du T3 2010, la consommation progresse faiblement (+0,6 % en tout, soit +2,6 % en rythme annualisé).
En septembre 2010, la consommation totale des ménages a atteint 10 775 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu total 11 382 milliards $.
La faiblesse de la consommation cadre bien avec notre scénario économique pour les USA, à savoir une croissance faible jusque mi-2011 du fait de l’atonie du consommateur US. Néanmoins, il faut aussi bien garder en tête que la consommation ne recule pas et donc qu’une nouvelle récession (double dip) est peu probable.
En septembre 2010, la consommation totale des ménages a atteint 10 775 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu total 11 382 milliards $.
La faiblesse de la consommation cadre bien avec notre scénario économique pour les USA, à savoir une croissance faible jusque mi-2011 du fait de l’atonie du consommateur US. Néanmoins, il faut aussi bien garder en tête que la consommation ne recule pas et donc qu’une nouvelle récession (double dip) est peu probable.
La situation difficile du côté des dépenses de consommation s’explique avant tout pas la faiblesse des revenus des ménages US. Toujours corrigé de l’inflation, le revenu disponible aux US a baissé de 0,3 % sur le mois en septembre 2010. Plus inquiétant, sur l’ensemble du T3 2010, les revenus réels par tête ont reculé de 0,1 %, premier recul depuis fin 2009. La faiblesse des créations d’emploi aux US et la modération salariale posent problème.
Il faut noter que sur un an, le revenu réel par tête ne progresse quasiment pas, situation presque inédite (cf. graphique ci-dessus). Avec la fin des mesures budgétaires favorables aux ménages, le revenu réel est désormais piloté par ses fondamentaux : salaires, emplois, revenus de la bourse et de la propriété. Autrement dit, pas top…
Le [taux d’épargne des ménages aux USA a reculé à 5,3 % du revenu disponible en septembre 2010.]b Il reflue depuis le printemps (6% en mai et juin) mais ce mouvement nous paraît temporaire. Les Américains vont diriger une part croissante de leurs revenus vers leur bas de laine, notamment à cause de retour de la récession immobilière aux USA.
Il faut noter que sur un an, le revenu réel par tête ne progresse quasiment pas, situation presque inédite (cf. graphique ci-dessus). Avec la fin des mesures budgétaires favorables aux ménages, le revenu réel est désormais piloté par ses fondamentaux : salaires, emplois, revenus de la bourse et de la propriété. Autrement dit, pas top…
Le [taux d’épargne des ménages aux USA a reculé à 5,3 % du revenu disponible en septembre 2010.]b Il reflue depuis le printemps (6% en mai et juin) mais ce mouvement nous paraît temporaire. Les Américains vont diriger une part croissante de leurs revenus vers leur bas de laine, notamment à cause de retour de la récession immobilière aux USA.
