La consommation des ménages* en France en décembre 2010 a encore progressé. Elle augmente de 0,6 % sur le mois, après +2,7 % en novembre. En décembre 2010, les ménages français ont dépensé pour 23,0 milliards € de consommation en biens manufacturés en volume (corrigés de l’évolution des prix) contre 22,9 milliards € précédemment.
En 2010, la consommation des ménages français en biens manufacturés a progressé de 1 %, après +0,8 % en 2009 et -0,3 % en 2008. Ce résultat somme toute assez modeste est la conséquence d’une première partie de l’année en recul suivi d’un rebond marqué sur la seconde partie, en lien avec l’explosion des ventes de véhicules automobiles.
En décembre, comme prévu, les ventes de voitures en France ont été exceptionnelles. Le volume a atteint 3,4 milliards € sur le mois (+8,6 % en décembre après +14,1 % en novembre), la deuxième plus forte consommation pour ce type de biens (record en décembre 2009 avec 3,5 milliards €). La fin de la prime à la casse et une réduction des bonus jouent à plein. Début 2011, le contrecoup sera tout aussi brutal (cf. graphique ci-dessous).
En 2010, la consommation des ménages français en biens manufacturés a progressé de 1 %, après +0,8 % en 2009 et -0,3 % en 2008. Ce résultat somme toute assez modeste est la conséquence d’une première partie de l’année en recul suivi d’un rebond marqué sur la seconde partie, en lien avec l’explosion des ventes de véhicules automobiles.
En décembre, comme prévu, les ventes de voitures en France ont été exceptionnelles. Le volume a atteint 3,4 milliards € sur le mois (+8,6 % en décembre après +14,1 % en novembre), la deuxième plus forte consommation pour ce type de biens (record en décembre 2009 avec 3,5 milliards €). La fin de la prime à la casse et une réduction des bonus jouent à plein. Début 2011, le contrecoup sera tout aussi brutal (cf. graphique ci-dessous).
Au-delà de l’automobile, l’évolution se révèle moins favorable. Les achats d’automobiles se font au détriment des autres formes de consommation. Les ventes au détail reculent de 1 % sur le mois. Les achats de biens d’équipement du logement ainsi que les achats d’autres biens manufacturés (produits médicaux, équipement de l'automobile, édition, bricolage, horlogerie-bijouterie, parfumerie, optique…) perdent respectivement 0,5 % et 0,9 %.
Toutefois, il s’agit d’un mouvement transitoire. La trajectoire de la consommation hors automobile est orientée à la hausse sur les derniers mois, même si la progression est plus modérée qu’avant-crise.
En conclusion, l’automobile va encore perturber les chiffres de consommation de biens manufacturés en France début 2011, cette fois-ci à la baisse. Il faudra donc regarder les ventes au détail, pour se faire une idée plus juste de la force des dépenses des ménages en France. Celles-ci devraient progresser sur un rythme modéré.
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
Toutefois, il s’agit d’un mouvement transitoire. La trajectoire de la consommation hors automobile est orientée à la hausse sur les derniers mois, même si la progression est plus modérée qu’avant-crise.
En conclusion, l’automobile va encore perturber les chiffres de consommation de biens manufacturés en France début 2011, cette fois-ci à la baisse. Il faudra donc regarder les ventes au détail, pour se faire une idée plus juste de la force des dépenses des ménages en France. Celles-ci devraient progresser sur un rythme modéré.
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.