En France en janvier 2011, la consommation des ménages* perd de 0,5 % sur le mois, après +0,6 % en décembre dernier. Sur le mois, les ménages français ont dépensé pour 22,8 milliards € de consommation en biens manufacturés (volume) contre 22,9 milliards € précédemment.
En janvier, les ventes d’automobiles ont commencé à se contracter, comme attendu après les résultats exceptionnels de fin 2010 liés à la fin de la prime à la casse. En un mois, les ventes de véhicules se contractent de +6,3 %. Ce contrecoup persistera sur l’ensemble du premier trimestre. Ensuite, le marché se stabilisera probablement autour de 2,8 milliards € de ventes, soit encore près 10 % de baisse supplémentaire par rapport au niveau de janvier.
En janvier, les ventes d’automobiles ont commencé à se contracter, comme attendu après les résultats exceptionnels de fin 2010 liés à la fin de la prime à la casse. En un mois, les ventes de véhicules se contractent de +6,3 %. Ce contrecoup persistera sur l’ensemble du premier trimestre. Ensuite, le marché se stabilisera probablement autour de 2,8 milliards € de ventes, soit encore près 10 % de baisse supplémentaire par rapport au niveau de janvier.
Hors automobile, la consommation se tient bien. Les ventes au détail progressent de 0,7 % sur le mois, surtout grâce au rebond des achats de biens d’équipement du logement (+2,4 %, plus forte hausse depuis juillet dernier) ainsi que les achats de biens manufacturés divers.
Comme nous l’indiquions le mois dernier, l’automobile perturbe et va perturber les chiffres de consommation en France. Il faudra regarder les ventes au détail pour se faire une idée plus juste de la force sous-jacente. Comme nous l’attendions, la dynamique de fond reste positive. A court terme, elle devrait rester inchangée (donc faible) compte tenu des faibles créations d’emploi, de la stagnation du pouvoir d’achat lié à la hausse de l’inflation et du bas niveau du moral des ménages français.
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
Comme nous l’indiquions le mois dernier, l’automobile perturbe et va perturber les chiffres de consommation en France. Il faudra regarder les ventes au détail pour se faire une idée plus juste de la force sous-jacente. Comme nous l’attendions, la dynamique de fond reste positive. A court terme, elle devrait rester inchangée (donc faible) compte tenu des faibles créations d’emploi, de la stagnation du pouvoir d’achat lié à la hausse de l’inflation et du bas niveau du moral des ménages français.
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.