La consommation des ménages* en France est globalement restée stable sur juillet et août 2010. En effet, le yoyo sur les deux mois, avec une hausse de 2,7 % sur le mois en juillet suivie d’une baisse de 1,6 % en août laisse au final le volume de dépenses des ménages français en biens manufacturés sur le même niveau que celui de juin.
Toutefois grâce au bon résultat de juillet, la consommation des ménages en biens manufacturés devrait progresser sur l’ensemble du T3 2010 d’environ 1 % si le mois de septembre reste stable. Une bonne nouvelle pour la croissance à court terme.
On a en août 2010 comptabilisé pour 22,04 milliards € de consommation en volume (corrigé de l’évolution des prix) contre 22,39 Md€ en juillet. Comme le montre le graphique ci-dessus, les dépenses de consommation en volume sont stables depuis début 2008.
Toutefois grâce au bon résultat de juillet, la consommation des ménages en biens manufacturés devrait progresser sur l’ensemble du T3 2010 d’environ 1 % si le mois de septembre reste stable. Une bonne nouvelle pour la croissance à court terme.
On a en août 2010 comptabilisé pour 22,04 milliards € de consommation en volume (corrigé de l’évolution des prix) contre 22,39 Md€ en juillet. Comme le montre le graphique ci-dessus, les dépenses de consommation en volume sont stables depuis début 2008.
Du côté des composantes, les ventes de voitures en France reculent encore. Pour les ventes de textiles (18 % de la consommation de biens manufacturés) on a un « effet soldes » qui a joué entre juillet et août. Reste l’élément le plus important au niveau de la consommation de biens, les ventes de biens d’équipement du logement qui semblent se reprendre. Le dynamisme sur le T2 et le début du T2 2010 est important et un bon signal pour la consommation.
Toutefois, comme les mesures stimulations de la consommation sont supprimées ou en voie de l’être, la consommation est désormais pilotée par ses fondamentaux, à savoir les salaires réels (en ralentissement), les créations d’emplois (faibles), le nombre de chômeurs (encore en hausse) et l’évolution du taux d’épargne (globalement stable pour l’instant).
Les perspectives sont donc plutôt moroses pour les ménages et ceci devrait peser sur la consommation) à partir de l’automne. Il convient de guetter les signes confirmant ce scénario car c’est la faiblesse de la demande interne qui fera ou pas tomber l’économie française dans une nouvelle récession (cf. l’indicateur avancé OCDE en France, très négatif sur ce point)..
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements à court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
Toutefois, comme les mesures stimulations de la consommation sont supprimées ou en voie de l’être, la consommation est désormais pilotée par ses fondamentaux, à savoir les salaires réels (en ralentissement), les créations d’emplois (faibles), le nombre de chômeurs (encore en hausse) et l’évolution du taux d’épargne (globalement stable pour l’instant).
Les perspectives sont donc plutôt moroses pour les ménages et ceci devrait peser sur la consommation) à partir de l’automne. Il convient de guetter les signes confirmant ce scénario car c’est la faiblesse de la demande interne qui fera ou pas tomber l’économie française dans une nouvelle récession (cf. l’indicateur avancé OCDE en France, très négatif sur ce point)..
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements à court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.