La consommation des ménages* en France a flambé en novembre 2010. Elle progresse de 2,8 % sur le mois, après -0,6 % en octobre. Il s’agit de la plus forte hausse depuis juillet dernier. En novembre 2010, les ménages français ont dépensé pour 22,9 milliards € de consommation en biens manufacturés en volume (corrigé de l’évolution des prix) contre 22,3 milliards € le mois précédent. Comme le montre le graphique ci-dessus, les dépenses de consommation en France sont sorties de leur stagnation fin 2010. Mais, il ne s’agit que d’un feu de paille.
En effet, du côté des composantes, les ventes de voitures en France sont venues fortement peser sur le total (cf. graphique). Le mois de novembre a été exceptionnel, avec une hausse de près de 15 % des dépenses en volume dans l’automobile (à 3,2 milliards € sur le mois). Le yoyo est important depuis la mise en place de la prime à la casse en 2009. On voit bien à travers les flambées de fin 2009 (1e réduction) et fin 2010 (arrêt définitif), l’impact sur la consommation des achats de dernières minutes visant à profiter des rabais et de la prime. Début 2011, le contrecoup sera tout aussi brutal.
En effet, du côté des composantes, les ventes de voitures en France sont venues fortement peser sur le total (cf. graphique). Le mois de novembre a été exceptionnel, avec une hausse de près de 15 % des dépenses en volume dans l’automobile (à 3,2 milliards € sur le mois). Le yoyo est important depuis la mise en place de la prime à la casse en 2009. On voit bien à travers les flambées de fin 2009 (1e réduction) et fin 2010 (arrêt définitif), l’impact sur la consommation des achats de dernières minutes visant à profiter des rabais et de la prime. Début 2011, le contrecoup sera tout aussi brutal.
Au-delà de l’automobile, on note aussi du positif. Les dépenses de biens d’équipement du logement ainsi que les dépenses en autres biens manufacturés (produits médicaux, équipement de l'automobile, édition, bricolage, horlogerie-bijouterie, parfumerie, optique…) sont sur une trajectoire à la hausse modérée mais solide sur les derniers mois. Compte tenu de leur importance dans le panier des ménages (respectivement 6,6 et 9,5 milliards €), il s’agit là d’une évolution nettement plus favorable que ce que nous attendions. La capacité à consommer des ménages français est très résistante.
Ceci malgré un moral toujours bas et les fondamentaux dégradés : chômage, emploi salarié ou salaire moyen.
Cette statistique vient écarter le risque d’un trop grand affaiblissement de la demande interne début 2011. La bonne trajectoire de la consommation hors automobile conjuguée avec l’amélioration en cours du côté de l’indicateur avancé OCDE pour la France permet d’envisager une croissance économique plus ferme en France à partir du printemps prochain.
Ceci malgré un moral toujours bas et les fondamentaux dégradés : chômage, emploi salarié ou salaire moyen.
Cette statistique vient écarter le risque d’un trop grand affaiblissement de la demande interne début 2011. La bonne trajectoire de la consommation hors automobile conjuguée avec l’amélioration en cours du côté de l’indicateur avancé OCDE pour la France permet d’envisager une croissance économique plus ferme en France à partir du printemps prochain.
