La consommation des ménages* en France a reculé en octobre 2010. Elle baisse de 0,7 % sur le mois, après +1,5 % en septembre. En octobre 2010, les ménages français ont dépensé pour 22,3 milliards € de consommation en volume (corrigé de l’évolution des prix) contre 22,4 Md€ en septembre. Comme le montre le graphique ci-dessus, les dépenses de consommation en volume sont quasi-stables depuis début 2008. Une évolution très différente de celle observée en 2005-2007.
Du côté des composantes, ce sont surtout les ventes de voitures en France qui ont pesé (cf. graphique). Toutefois, élément positif, les dépenses de biens d’équipement du logement sont finalement plus fermes que nous le pensions précédemment. Un bon point, compte tenu du fait que c’est un gros poste.
Après le boost en septembre, le feu de paille automobile est confirmé. La fin ou la diminution des diverses primes et bonus impacteront encore la consommation jusqu’à la fin de l’année. Le moral restant bas et les fondamentaux dégradés - du côté de l’emploi salarié ou du salaire moyen - l’optimisme n’est pas de mise sur la fin 2010.
Il convient de guetter les signes de faiblesse de la demande interne car le coup de frein de cet hiver est une réalité (cf. ralentissement de la croissance au T3 2010 et indicateur avancé OCDE en France).
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de bien manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
Après le boost en septembre, le feu de paille automobile est confirmé. La fin ou la diminution des diverses primes et bonus impacteront encore la consommation jusqu’à la fin de l’année. Le moral restant bas et les fondamentaux dégradés - du côté de l’emploi salarié ou du salaire moyen - l’optimisme n’est pas de mise sur la fin 2010.
Il convient de guetter les signes de faiblesse de la demande interne car le coup de frein de cet hiver est une réalité (cf. ralentissement de la croissance au T3 2010 et indicateur avancé OCDE en France).
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de bien manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.