La consommation des ménages est restée égale en volume (+0 %) en avril 2010 aux US, après +0,5 % sur un mois en février. Sur un an, la hausse est de +2,6 %. A noter que la consommation de base (hors énergie et alimentaire) reste aussi faiblarde, avec +0,1 % (+0 % en mars).
Au final, ces résultats illustrent bien une situation toujours tendue du côté du consommateur américain. La forte progression du T10 2010, avec +0,9 % en variation trimestrielle (meilleure score depuis début 2008) ressemble à un feu de paille.
Au final, ces résultats illustrent bien une situation toujours tendue du côté du consommateur américain. La forte progression du T10 2010, avec +0,9 % en variation trimestrielle (meilleure score depuis début 2008) ressemble à un feu de paille.
En effet, les revenus n’arrivent toujours pas à redémarrer. En termes réels (corrigé de l’inflation), le revenu disponible par tête a aussi stagné sur un an. Cette faiblesse est reliée à celle des revenus salariaux et à la fin des effets de stimulation (baisses d’impôts et prolongement des allocations chômages). Comme le taux d’épargne aux Etats-Unis reste très bas (3,6 % en avril 2010 après 3,1 %), les ménages disposent de peu de marges de manœuvre (or conso = 72 % du PIB). De plus, le recul récent des marchés actions impacte la richesse des ménages. (cf. le lien ci-dessous).
Cette faiblesse persistante du revenu disponible des ménages est un élément clef dans les perspectives économiques des US, Après un bon premier trimestre (croissance de 3+ % en rythme annualisé soit +0,75 % an variation trimestrielle), la faible progression de la consommation des ménages participera à faire retomber la croissance. Or, le consensus continue de tabler sur une croissance soutenue au second semestre. La déception pourrait faire tanguer les marchés financiers.
Cette faiblesse persistante du revenu disponible des ménages est un élément clef dans les perspectives économiques des US, Après un bon premier trimestre (croissance de 3+ % en rythme annualisé soit +0,75 % an variation trimestrielle), la faible progression de la consommation des ménages participera à faire retomber la croissance. Or, le consensus continue de tabler sur une croissance soutenue au second semestre. La déception pourrait faire tanguer les marchés financiers.