
Attention l’Insee a amélioré considérablement la mesure de la consommation des ménages à partir de ce mois. Ainsi, les dépenses d’alimentation et d’énergie ont été ajoutées. Désormais, près de 50 % de la consommation en volume est couverte. L’indicateur est grandement amélioré.
La consommation des ménages en France en avril 2011* plonge de 1,8 % sur le mois, après -1,0 % en mars dernier. Sur le mois, les ménages français ont dépensé pour 41,5 milliards € de consommation en biens (volume) contre 42,2 milliards € précédemment. Sur un an, la consommation de biens recule de 0,1 %.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Les dépenses des ménages continuent d’être plombés par le repli des ventes d’automobile, contrecoup de la fin de la prime à la casse en décembre 2010. Les ventes d’automobiles s’effondrent de 10,5 % sur le mois. A elle seule, la consommation en automobile est responsable des ¾ de la chute (-1,3 point de % sur -1,8 %). Depuis le pic de décembre 2010, cette catégorie a enregistré un recul de 13 %. Cet effet technique arrive à son terme et la consommation totale de mai et juin ressortira plus en ligne avec ces fondamentaux.
La consommation des ménages en France en avril 2011* plonge de 1,8 % sur le mois, après -1,0 % en mars dernier. Sur le mois, les ménages français ont dépensé pour 41,5 milliards € de consommation en biens (volume) contre 42,2 milliards € précédemment. Sur un an, la consommation de biens recule de 0,1 %.
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Les dépenses des ménages continuent d’être plombés par le repli des ventes d’automobile, contrecoup de la fin de la prime à la casse en décembre 2010. Les ventes d’automobiles s’effondrent de 10,5 % sur le mois. A elle seule, la consommation en automobile est responsable des ¾ de la chute (-1,3 point de % sur -1,8 %). Depuis le pic de décembre 2010, cette catégorie a enregistré un recul de 13 %. Cet effet technique arrive à son terme et la consommation totale de mai et juin ressortira plus en ligne avec ces fondamentaux.
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Ces fondamentaux ne sont pas très porteurs. Avec le repli quasi généralisé au mois d’avril (-1,5 % sur le mois pour les biens d’équipement du logement, -1,8 % pour les biens durables hors auto et logement, -0,5 % pour le textile, -3,1 % pour l’énergie pour seulement +0,8 % pour l’alimentation et +0,2 % pour les autres biens hors énergie, alimentaire et biens durables), la consommation hors automobile est en repli de 0,7 % depuis décembre dernier.
Impacts économiques
Comme nous l’attendions, la tendance de fond pour la consommation reste médiocre. La hausse des cours du pétrole a déjà un impact significatif (carburants : -4,5 % depuis décembre). La stagnation du pouvoir d’achat depuis début 2011 pèse aussi sur les autres composantes. A court terme, cet effet devrait se dissiper quelque peu (stabilisation du pétrole et créations d’emploi plus fortes). Toutefois, l’acquis de croissance sur le T2 est tellement négatif (-2,2 %) qu’il semble impossible d’éviter une contraction de la consommation sur le trimestre.
* Ne couvre pas les services. Cette statistique porte sur environ 50 % des dépenses totales des ménages.
Impacts économiques
Comme nous l’attendions, la tendance de fond pour la consommation reste médiocre. La hausse des cours du pétrole a déjà un impact significatif (carburants : -4,5 % depuis décembre). La stagnation du pouvoir d’achat depuis début 2011 pèse aussi sur les autres composantes. A court terme, cet effet devrait se dissiper quelque peu (stabilisation du pétrole et créations d’emploi plus fortes). Toutefois, l’acquis de croissance sur le T2 est tellement négatif (-2,2 %) qu’il semble impossible d’éviter une contraction de la consommation sur le trimestre.
* Ne couvre pas les services. Cette statistique porte sur environ 50 % des dépenses totales des ménages.