La consommation des ménages en France a progressé en mai 2010. Les achats de biens manufacturés ont principalement été soutenu par les ventes de produits électroniques reliés à l’audiovisuel, soit pour faire simple à l’achat de télé (foot) et de décodeur TNT. B[L’effet mondial de football sur la consommation est donc évident.]b Inutile de dire qu’il sera très temporaire et que dès le mois de juin, une correction sur ces types de biens sera observée.
On a en juin 2010 comptabilisé pour 22,15 milliards € de consommation en volume (corrigé de l’évolution des prix). Ceci reste inférieur au niveau de début 2010 (22,29 Md€). En fait, en regardant le graphique ci-dessus et en gommant de la volatilité, on s’aperçoit que la consommation stagne depuis début 2008. Une tendance à la baisse était même visible mais elle a été effacée grâce à l’explosion des ventes de voitures en 2009 (prime à la casse).
On a en juin 2010 comptabilisé pour 22,15 milliards € de consommation en volume (corrigé de l’évolution des prix). Ceci reste inférieur au niveau de début 2010 (22,29 Md€). En fait, en regardant le graphique ci-dessus et en gommant de la volatilité, on s’aperçoit que la consommation stagne depuis début 2008. Une tendance à la baisse était même visible mais elle a été effacée grâce à l’explosion des ventes de voitures en 2009 (prime à la casse).
Or, du côté de l’automobile les ventes de voitures en France sont logiquement en fort recul à cause de la fin des mesures de relance. On a donc un élément de soutien qui s’est transformé en élément de baisse. De plus, pour les ventes de textiles (18 % des ventes de biens manufacturés) on a aussi une tendance de fond baissière depuis début 2007.
Bref, il ne reste guère que les biens d’équipement du logement pour soutenir la consommation sur les derniers mois. Il paraît donc vraisemblable que les perspectives soient à la stagnation (au mieux) et que le risque de voir la consommation des ménages se contracter est loin d’être faible. Ceci cadre très bien avec notre scénario de croissance pour la zone euro.
Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part, dans le total des dépenses des ménages, est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
Bref, il ne reste guère que les biens d’équipement du logement pour soutenir la consommation sur les derniers mois. Il paraît donc vraisemblable que les perspectives soient à la stagnation (au mieux) et que le risque de voir la consommation des ménages se contracter est loin d’être faible. Ceci cadre très bien avec notre scénario de croissance pour la zone euro.
Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part, dans le total des dépenses des ménages, est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
