La consommation des ménages en France en février 2011* progresse de 0,9 % sur le mois, après -0,3 % en janvier dernier. Sur le mois, les ménages français ont dépensé pour 23,1 milliards € de consommation en biens manufacturés (volume) contre 22,9 milliards € précédemment.
L’année 2010 est donc très bien partie. L’acquis de croissance pour la consommation de biens manufacturés (croissance que l’on aura avec un mois de mars stable) atteint +1,3 %. Par conséquent, même si le mois de mars est mauvais (correction sur les ventes de véhicules), une progression sur le trimestre appréciable devrait être observée. Un bon point pour la croissance à court terme.
On remarque en février que les ventes d’automobiles n’ont pas corrigé. Elles ont même augmenté, de 1 % sur le mois. Toutefois, ceci est en grande partie lié à des effets de livraison différées (consommation = livraison). Le contrecoup sur le marché des ventes de voitures lié à l’arrêt de la prime à la casse sera visible au cours des prochains mois. En revanche, il sera peut être plus étalé dans le temps.
L’année 2010 est donc très bien partie. L’acquis de croissance pour la consommation de biens manufacturés (croissance que l’on aura avec un mois de mars stable) atteint +1,3 %. Par conséquent, même si le mois de mars est mauvais (correction sur les ventes de véhicules), une progression sur le trimestre appréciable devrait être observée. Un bon point pour la croissance à court terme.
On remarque en février que les ventes d’automobiles n’ont pas corrigé. Elles ont même augmenté, de 1 % sur le mois. Toutefois, ceci est en grande partie lié à des effets de livraison différées (consommation = livraison). Le contrecoup sur le marché des ventes de voitures lié à l’arrêt de la prime à la casse sera visible au cours des prochains mois. En revanche, il sera peut être plus étalé dans le temps.
De plus, en dehors de l’automobile, la consommation des ménages se comporte toujours très bien. Les ventes au détail progresse de 1 % sur le mois de février (+1,1 % en janvier, revu à la hausse). Les soldes ont notamment très bien marché (textile +4,2 % sur le mois).
Comme nous l’attendions, la dynamique de fond reste positive pour la consommation. A court terme, elle devrait rester inchangée mais n’accélèrera pas compte tenu des faibles créations d’emploi, de la stagnation du pouvoir d’achat et du bas niveau du moral des ménages français.
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
Comme nous l’attendions, la dynamique de fond reste positive pour la consommation. A court terme, elle devrait rester inchangée mais n’accélèrera pas compte tenu des faibles créations d’emploi, de la stagnation du pouvoir d’achat et du bas niveau du moral des ménages français.
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61 % !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.