La consommation des ménages en Franc en mars 2011* recule de 0,7 % sur le mois, après +0,9 % en février dernier. Sur le mois, les ménages français ont dépensé pour 22,9 milliards € de consommation en biens manufacturés (volume) contre 23,1 milliards € précédemment.
N'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Sur l’ensemble du premier trimestre 2011, la consommation de biens a progressé de +1,2 % par rapport à fin 2010. Un résultat qui devrait permettre à la consommation totale de rester dans la tendance du trimestre précédent (+0,9 % sur le trimestre au T4 2010). Ceci va soutenir la croissance au T1 2011. Compte tenu des résultats de production industrielle, il paraît désormais très probable que la croissance soit supérieure à +0,5 % sur le trimestre (rappel : +0,4 % au T4 2010).
Les ventes d’automobiles reculent (-1,6 % sur le mois) mais ce n’est pas un cas isolé en mars. Nous nous attendons à voir ce mouvement continuer à court terme, même si la correction est nettement plus modérée qu’attendue.
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Sur l’ensemble du premier trimestre 2011, la consommation de biens a progressé de +1,2 % par rapport à fin 2010. Un résultat qui devrait permettre à la consommation totale de rester dans la tendance du trimestre précédent (+0,9 % sur le trimestre au T4 2010). Ceci va soutenir la croissance au T1 2011. Compte tenu des résultats de production industrielle, il paraît désormais très probable que la croissance soit supérieure à +0,5 % sur le trimestre (rappel : +0,4 % au T4 2010).
Les ventes d’automobiles reculent (-1,6 % sur le mois) mais ce n’est pas un cas isolé en mars. Nous nous attendons à voir ce mouvement continuer à court terme, même si la correction est nettement plus modérée qu’attendue.
Les ventes au détail reculent aussi, avec -0,7 % sur le mois de mars (+1,1 % en février). Les achats textiles (-2,2 %) mais aussi les ventes d’équipements du logement (-0,6 %) sont en baisse.
Compte tenu des progressions de janvier et février, le résultat de mars ne doit pas être vu comme trop négatif. Il y a une correction logique consécutive à des hausses soutenues. Néanmoins, comme nous l’attendions, la tendance de fond pour la consommation reste celle d’une progression modérée. Les faibles créations d’emploi, la stagnation du pouvoir d’achat et un moral des ménages français dans les chaussettes ne permettent pas d’attendre une accélération à court terme.
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61% !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
Compte tenu des progressions de janvier et février, le résultat de mars ne doit pas être vu comme trop négatif. Il y a une correction logique consécutive à des hausses soutenues. Néanmoins, comme nous l’attendions, la tendance de fond pour la consommation reste celle d’une progression modérée. Les faibles créations d’emploi, la stagnation du pouvoir d’achat et un moral des ménages français dans les chaussettes ne permettent pas d’attendre une accélération à court terme.
* Notons que cette statistique ne couvre que les achats de biens manufacturés et n’est donc pas représentative de l’ensemble de la consommation. La part dans le total des dépenses des ménages est de 15 %. Le reste est constitué d’achat alimentaire (24 %) et des services (61% !). Toutefois, c’est la composante la plus volatile et, en général, les mouvements de court terme sont concentrés sur les biens manufacturés.
