La consommation des ménages aux USA est en hausse en février 2011, +0,3 % sur le mois en termes réels (corrigé de l’inflation). Le mois de janvier est lui revu à la hausse, passant de -0,1 % sur le mois en première estimation à +0 %. Sur un an, la hausse atteint +2,5 %.
En février 2011, la consommation des ménages américains a atteint 11 016 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible 11 692 milliards $. Le rebond de février est lié à la bonne performance des achats de biens durables (+1,4 % sur le mois) tandis que la consommation de services stagnait.
En février 2011, la consommation des ménages américains a atteint 11 016 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible 11 692 milliards $. Le rebond de février est lié à la bonne performance des achats de biens durables (+1,4 % sur le mois) tandis que la consommation de services stagnait.
Côté revenu disponible des ménages US, après un très bon mois de janvier, février déçoit fortement. En termes réels le revenu disponible perdait 0,1 % sur le mois (janvier : +0,5 %), premier recul depuis septembre. Le revenu réel par tête baisse lui aussi de 0,1 %. Même si la reconduction des allègements d’impôts apporte du revenu grâce à la baisse des contributions sociales et des impôts payés, ce n’est pas assez pour compenser la hausse de l’inflation aux USA. Les revenus du travail croissant trop modérément (+0,3 % sur le mois).
Le taux d’épargne reste très proche de 6 % du RDB, à 5,8 % en février (janvier revu à la hausse à 6,1 %).
Malgré un résultat correct en février, la stagnation de la consommation sur les mois de décembre et janvier fait que sur le premier trimestre 2011 le résultat sera assez médiocre. L’acquis de croissance atteint seulement +0,3 % sur le trimestre (+1 % en variation annualisée). Une mauvaise nouvelle pour la croissance au T1 2011. Pour mémoire, la consommation en volume a progressé de 3 % eu T4 2010 et de 2,3 % au T3 (en variation annualisée). On peut y voir le premier effet de la réduction du pouvoir d’achat consécutif à la montée des prix du pétrole.
Le taux d’épargne reste très proche de 6 % du RDB, à 5,8 % en février (janvier revu à la hausse à 6,1 %).
Malgré un résultat correct en février, la stagnation de la consommation sur les mois de décembre et janvier fait que sur le premier trimestre 2011 le résultat sera assez médiocre. L’acquis de croissance atteint seulement +0,3 % sur le trimestre (+1 % en variation annualisée). Une mauvaise nouvelle pour la croissance au T1 2011. Pour mémoire, la consommation en volume a progressé de 3 % eu T4 2010 et de 2,3 % au T3 (en variation annualisée). On peut y voir le premier effet de la réduction du pouvoir d’achat consécutif à la montée des prix du pétrole.
