Aux USA, la consommation des ménages a reculé en janvier 2011, avec -0,1 % sur le mois en termes réels, après +0,3 % en décembre. Il s’agit du premier recul enregistré depuis début 2010. C’est plus une correction consécutive aux bons résultats des mois précédents que la manifestation d’une fragilité. Sur un an, la hausse reste à +2,8 %.
En janvier 2011, la consommation des ménages américains a atteint 10 952 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible 11 629 milliards $. En janvier, le contrecoup est venu principalement des achats de biens durables (+0,3 % après +1,2 % sur le mois) ainsi que des services (-0,1 % après +0,2 %).
En janvier 2011, la consommation des ménages américains a atteint 10 952 milliards $ en valeur (donnée annualisée) et le revenu disponible 11 629 milliards $. En janvier, le contrecoup est venu principalement des achats de biens durables (+0,3 % après +1,2 % sur le mois) ainsi que des services (-0,1 % après +0,2 %).
Côté revenu disponible des ménages US, le mois de janvier a été l’un des meilleurs observé depuis 2 ans (hors mois de distribution d’allègements d’impôts), le total progressant de +0,4 % sur le mois en termes réels (décembre : +0,1 %). Le revenu réel par tête progresse de 0,3 %, meilleur résultat de mai 2010. Ce bon mois est lié au repli significatif des contributions sociales payées (-9,3 % sur le mois) et à une progression sensible des revenus du travail (+1 % sur le mois), résultat un peu surprenant compte tenu de la faiblesse des créations d’emploi au USA en janvier 2011.
Le fait que la consommation recule alors que les revenus se portent bien induit logiquement une remontée du taux d’épargne, à 5,8 % en janvier contre 5,4 % en décembre.
La bonne tenue de la consommation sur les derniers mois conjuguée à un résultat engageant en termes de revenus (+ boost fiscal à venir) rassure sur la force de la croissance aux USA à court terme. Même si la hausse de l’inflation et les pertes de richesse immobilière aux Etats-Unis vont peser, ces éléments ne semblent pas assez importants (en l’état actuel des choses) pour infléchir la trajectoire actuelle. Toutefois, un baril de pétrole passant durablement au-dessus de 120 $ commencera à poser problème (cf. article d’hier sur le poids de l’énergie et de l’alimentation dans les prix à la consommation).
La bonne tenue de la consommation sur les derniers mois conjuguée à un résultat engageant en termes de revenus (+ boost fiscal à venir) rassure sur la force de la croissance aux USA à court terme. Même si la hausse de l’inflation et les pertes de richesse immobilière aux Etats-Unis vont peser, ces éléments ne semblent pas assez importants (en l’état actuel des choses) pour infléchir la trajectoire actuelle. Toutefois, un baril de pétrole passant durablement au-dessus de 120 $ commencera à poser problème (cf. article d’hier sur le poids de l’énergie et de l’alimentation dans les prix à la consommation).