L’indice du coût de la construction (ICC*) est resté quasiment inchangé au T1 2010, avec une hausse de 0,1 % sur le trimestre après +0,3 % au T4 2009. Sur un an, la variation est positive pour la première fois depuis un an, avec +0,3 %.
Cet indice est intéressant car il permet de mesurer l’évolution du prix de la construction neuve hors marge des promoteurs. Il est ainsi représentatif du prix hors terrain payé pour un ménage faisant directement construire sa maison. Il sert donc à mesurer les tendances pour les prix des logements neufs et complète le prix moyen issu de l’enquête auprès des promoteurs.
Cet indice est intéressant car il permet de mesurer l’évolution du prix de la construction neuve hors marge des promoteurs. Il est ainsi représentatif du prix hors terrain payé pour un ménage faisant directement construire sa maison. Il sert donc à mesurer les tendances pour les prix des logements neufs et complète le prix moyen issu de l’enquête auprès des promoteurs.
Même si elle est faible, il s’agit de la 3e hausse consécutive pour le prix de la construction neuve. On ne considère ici que les statistiques calculées par l’Insee et le SOeS, les hausses de prix immobiliers ont repris dans l’ancien et le neuf. Dans l’ancien, l’indice Insee pour l’ensemble de la France progresse de 0,3 % sur le trimestre au T1 2010, avec des hausses marquées en Île-de-France (+2,4 % et +3,1 % sur Paris uniquement). Dans le neuf, le prix moyen en France pour un logement collectif progresse de 1,2 % au T1 2010. le graphique ci-contre illustre la reprise observée sur tous les segments du marché immobilier.
Hier et aujourd’hui des acteurs privés ont publié leurs calculs pour les prix qui montrent que la hausse a été forte sur l’ensemble du premier semestre, notamment la FNAIM. Ces stats ne sont pas parfaites mais les tendances données sont proches de celles des indices officiels. Ceci implique que les hausses de prix immobilier en France se sont encore renforcées au T2 2010 à la fois dans l’ancien et le neuf.
Ces hausses de prix sont rapides et font suite à une baisse finalement assez modeste au niveau national. La valorisation du marché immobilier en France reste donc historiquement élevée. Or, le contexte est bien plus négatif qu’en 2007 ou 2008 pour les ménages (salaires contraints, remontée du chômage, aides fiscales supprimées ou menacées). La baisse des taux et l’appétit pour le placement immobilier (au détriment du placement financier) sont les seules forces de soutien à la hausse de prix. Le risque de décrochage (sauf si les taux baissent encore) semble élevé, y compris dès le deuxième semestre de cette année.
* L'ICC concerne les bâtiments neufs à usage principal d'habitation non communautaire. Il s’agit d’un indice issu de l'observation des marchés de construction conclus entre les maîtres d'ouvrage et les entreprises assurant les travaux de bâtiment, à l'exclusion des autres charges (charges foncières, frais annexes de promotion, frais financiers…).
Hier et aujourd’hui des acteurs privés ont publié leurs calculs pour les prix qui montrent que la hausse a été forte sur l’ensemble du premier semestre, notamment la FNAIM. Ces stats ne sont pas parfaites mais les tendances données sont proches de celles des indices officiels. Ceci implique que les hausses de prix immobilier en France se sont encore renforcées au T2 2010 à la fois dans l’ancien et le neuf.
Ces hausses de prix sont rapides et font suite à une baisse finalement assez modeste au niveau national. La valorisation du marché immobilier en France reste donc historiquement élevée. Or, le contexte est bien plus négatif qu’en 2007 ou 2008 pour les ménages (salaires contraints, remontée du chômage, aides fiscales supprimées ou menacées). La baisse des taux et l’appétit pour le placement immobilier (au détriment du placement financier) sont les seules forces de soutien à la hausse de prix. Le risque de décrochage (sauf si les taux baissent encore) semble élevé, y compris dès le deuxième semestre de cette année.
* L'ICC concerne les bâtiments neufs à usage principal d'habitation non communautaire. Il s’agit d’un indice issu de l'observation des marchés de construction conclus entre les maîtres d'ouvrage et les entreprises assurant les travaux de bâtiment, à l'exclusion des autres charges (charges foncières, frais annexes de promotion, frais financiers…).