En mars 2011, le crédit bancaire aux entreprises en France est toujours en stagnation. Le flux de nouveaux crédits aux sociétés non financières est de 235,7 milliards € (cumul 12 mois). Il est faible comparé à celui des années pré-crise (cf. graphique ci-contre). L’encours total progresse de 2,2 %. La distribution de crédit au secteur privé en France continue de faire le grand écart, avec des ménages fortement demandeur de prêts immobilier et des entreprises encore en retrait.
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Les taux d’intérêt sur les nouveaux crédits aux entreprises remontent. Le taux d’intérêt moyen ressort à 3,16 % en mars 2011. La hausse est plus rapide pour les gros crédits (+ de 1 million €).
Impacts économiques
Les entreprises continuent d’être prudentes côté endettement. Ceci implique donc que la reprise de l’investissement depuis mi-2010 va rester faiblarde (investissement des entreprises en hausse de +0,2 % par trimestre seulement au T3 et T4 2010). La croissance ne peut pas tabler à court terme sur l’enclenchement d’une dynamique favorable au niveau de l’investissement. Le rôle de la consommation reste donc central dans le modèle économique français.
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Les entreprises continuent d’être prudentes côté endettement. Ceci implique donc que la reprise de l’investissement depuis mi-2010 va rester faiblarde (investissement des entreprises en hausse de +0,2 % par trimestre seulement au T3 et T4 2010). La croissance ne peut pas tabler à court terme sur l’enclenchement d’une dynamique favorable au niveau de l’investissement. Le rôle de la consommation reste donc central dans le modèle économique français.