L’agrégat monétaire M3 en zone euro en avril 2011 progresse de 2,0 % sur un an, après +2,3 % en mars. La masse monétaire circulant dans l’économie de la zone euro conserve donc un rythme de hausse très en deçà de sa moyenne de longue période (+7 % depuis 1980).
Au niveau des crédits, le flux à destination des ménages (principalement du crédit immobilier) reste positif mais est plus modéré (+0,3 % sur un mois). Pour les entreprises, le flux de crédit est encore nul (+0 % en mars et en avril). La croissance de M3 reste donc encore largement influencé par le crédit immobilier distribué aux ménages français et dans une moindre mesure allemands et italiens. Au final, la progression du crédit au secteur privé reste faible, avec seulement +2,6 % sur un an (+2,5 % en mars).
Impacts économiques
Cet indicateur reste incompatible avec des pressions inflationnistes à moyen et long terme (théorie monétariste). C’est sur la base de son pilier économique que la BCE a choisi de commencer un cycle de hausse de taux en avril dernier. Ceci constitue une différence notable par rapport au cycle précédent (2005-2008). Toutefois, la faiblesse persistante du flux de crédit va participer à calmer les ardeurs des tenants d’une ligne « dure » et à opter pour des hausses de taux à pas lent.
Au niveau des crédits, le flux à destination des ménages (principalement du crédit immobilier) reste positif mais est plus modéré (+0,3 % sur un mois). Pour les entreprises, le flux de crédit est encore nul (+0 % en mars et en avril). La croissance de M3 reste donc encore largement influencé par le crédit immobilier distribué aux ménages français et dans une moindre mesure allemands et italiens. Au final, la progression du crédit au secteur privé reste faible, avec seulement +2,6 % sur un an (+2,5 % en mars).
Impacts économiques
Cet indicateur reste incompatible avec des pressions inflationnistes à moyen et long terme (théorie monétariste). C’est sur la base de son pilier économique que la BCE a choisi de commencer un cycle de hausse de taux en avril dernier. Ceci constitue une différence notable par rapport au cycle précédent (2005-2008). Toutefois, la faiblesse persistante du flux de crédit va participer à calmer les ardeurs des tenants d’une ligne « dure » et à opter pour des hausses de taux à pas lent.