Au T3 2011, les banques françaises ont encore resserré les conditions d’accès au crédit immobilier pour les ménages français. Sur le prochain trimestre, elles prévoient de continuer à durcir les conditions d’octroi. Cependant, la situation n’est pas (encore) aussi grave qu’en 2008 (cf. graphique ci-contre).
Le marché interbancaire difficile et la pression sur les bilans (perte latente sur les dettes publiques des PIIGS) poussent les banques à garder leurs ressources au chaud. Elles sont donc plus sélectives sur les dossiers de prêt immobilier. La dégradation des anticipations concernant l’évolution économique et le marché immobilier jouent marginalement.
Ceci se traduit par une remontée notable des marges, même en dehors des prêts les plus risqués. Ceci se retrouve bien dans un écart grandissant entre le taux immobilier moyen et l’OAT 10 ans sur les derniers mois. Les durées d’emprunt sont raccourcies.
Vous cherchez d’autres informations ou une mise à jour plus récente, n'hésitez pas à consulter notre rubrique Immobilier France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Le marché interbancaire difficile et la pression sur les bilans (perte latente sur les dettes publiques des PIIGS) poussent les banques à garder leurs ressources au chaud. Elles sont donc plus sélectives sur les dossiers de prêt immobilier. La dégradation des anticipations concernant l’évolution économique et le marché immobilier jouent marginalement.
Ceci se traduit par une remontée notable des marges, même en dehors des prêts les plus risqués. Ceci se retrouve bien dans un écart grandissant entre le taux immobilier moyen et l’OAT 10 ans sur les derniers mois. Les durées d’emprunt sont raccourcies.
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Du côté des ménages français, la demande pour le crédit immobilier continue de s’effondrer. D’après l’enquête Banque de France, la chute au T3 2011 est d’une ampleur comparable à celle de fin 2008. Les banques françaises anticipent une poursuite de ce mouvement sur le quatrième trimestre.
Pourquoi est-ce important ?
La crise de la dette, à travers le canal du crédit, contamine l’économie réelle. Pour le marché immobilier, ceci se traduit à la fois par une frilosité grandissante des banques mais aussi des ménages.
Les signaux indiquant un retournement du marché immobilier sont de plus en plus nombreux. Il paraît clair que la correction immobilière en cours sera en grande partie « gouvernée » par l’attitude des banques.
Pour l’instant, le resserrement des conditions d’octroi de crédit n’est pas marqué pour entraîner une chute du marché immobilier comparable à celle de 2008-2009 (-9 % en 5 trimestres pour les prix dans l’ancien au niveau national). La pente est plus douce.
Pourquoi est-ce important ?
La crise de la dette, à travers le canal du crédit, contamine l’économie réelle. Pour le marché immobilier, ceci se traduit à la fois par une frilosité grandissante des banques mais aussi des ménages.
Les signaux indiquant un retournement du marché immobilier sont de plus en plus nombreux. Il paraît clair que la correction immobilière en cours sera en grande partie « gouvernée » par l’attitude des banques.
Pour l’instant, le resserrement des conditions d’octroi de crédit n’est pas marqué pour entraîner une chute du marché immobilier comparable à celle de 2008-2009 (-9 % en 5 trimestres pour les prix dans l’ancien au niveau national). La pente est plus douce.