Selon un article de la l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, le plan d'aide européen négocié il y a deux semaines a passé sous silence le fait que la Grèce aurait besoin de 50 milliards d'euros supplémentaires à partir de 2015.
Le rapport de la Troïka (UE, BCE et FMI) soulignait le risque de voir la Grèce demandé une rallonge supplémentaire à partir de 2012, après les 230 milliards d'euros de prêts publiques (Etats membres, UE et FMI) et un effacement de 107 milliards d'euros de dettes détenus par les créanciers privés.
En effet, le plan prévoit actuellement un retour au mode "normal" de financement dès 2015 pour la Grèce, c'est-à-dire un financement sur le marché obligataire auprès d'investisseurs privés. Cette hypothèse de travail semble très fragile, d'où le risque pointé par la Troïka (50 milliards d'euros sur 2015-2020).
Toutefois, ce passage aurait été supprimé du rapport présenté à l'Eurogoupe à la demande du gouvernement allemand, selon l'article de Der Spiegel.
Cette information n'est guère surprenante et est d'ailleurs aussi valable pour le Portugal et l'Irlande, pays sous assistance internationale. Dans leur conception, les plans mis en œuvre sont temporaires et ne visent qu'à permettre aux pays en difficultés de faire le dos rond et de restaurer leur crédibilité budgétaire.
Le retour sur les marchés est censé se faire dès 2013 pour le Portugal et l'Irlande. Or, les conditions actuelles, bien qu'en amélioration, ne sont pas encore compatibles avec un retour à la normale, surtout pour le Portugal.
Les taux d'intérêt pour les obligations d'Etat restent bien trop élevé (autour de 14 % à 10 ans pour le dette portugaise et de 6,9 % en Irlande).
Le rapport de la Troïka (UE, BCE et FMI) soulignait le risque de voir la Grèce demandé une rallonge supplémentaire à partir de 2012, après les 230 milliards d'euros de prêts publiques (Etats membres, UE et FMI) et un effacement de 107 milliards d'euros de dettes détenus par les créanciers privés.
En effet, le plan prévoit actuellement un retour au mode "normal" de financement dès 2015 pour la Grèce, c'est-à-dire un financement sur le marché obligataire auprès d'investisseurs privés. Cette hypothèse de travail semble très fragile, d'où le risque pointé par la Troïka (50 milliards d'euros sur 2015-2020).
Toutefois, ce passage aurait été supprimé du rapport présenté à l'Eurogoupe à la demande du gouvernement allemand, selon l'article de Der Spiegel.
Cette information n'est guère surprenante et est d'ailleurs aussi valable pour le Portugal et l'Irlande, pays sous assistance internationale. Dans leur conception, les plans mis en œuvre sont temporaires et ne visent qu'à permettre aux pays en difficultés de faire le dos rond et de restaurer leur crédibilité budgétaire.
Le retour sur les marchés est censé se faire dès 2013 pour le Portugal et l'Irlande. Or, les conditions actuelles, bien qu'en amélioration, ne sont pas encore compatibles avec un retour à la normale, surtout pour le Portugal.
Les taux d'intérêt pour les obligations d'Etat restent bien trop élevé (autour de 14 % à 10 ans pour le dette portugaise et de 6,9 % en Irlande).