Le Parlement grec a approuvé le nouveau plan de réduction des dépenses budgétaires présenté par le gouvernement de coalition et répondant à la demande des créanciers publics. Cet accord était une conditions nécessaire à un versement par l'Union européenne et le FMI des 130 milliards d'euros d'aides (prêts bilatéraux - Etat à Etat - et du FMI).
Malgré des oppositions grandissantes au sein même du Parlement, les mesures d'austérité ont été adopté à une large majorité (278 députés présents sur 300, 199 pour, 74 contre). Les principaux partis politiques ont toutefois enregistré des défections avec une quarantaine de députés socialistes ou de droite qui se sont désolidarisés de leur groupe.
Le vote du nouveau plan ne règle toutefois pas tous les problèmes de la Grèce. Le gouvernement doit encore trouver 325 millions d'euros d'économies d'ici à la fin de la semaine pour que l'Eurogroupe ouvre le voie au versements des aides.
Les 130 milliards d'euros de prêts doivent permette à la Grèce d'honorer le remboursement de sa dette (notamment 14,5 milliards d'euros à régler dès mars prochain) ainsi que se charge d'intérêt sur les prochains trimestres (cf. graphique ci-dessus) et donc d'éviter un défaut immédiat.
Même si la restructuration des obligations d'Etat détenus par les créanciers privés (banques, fonds) devrait permettre d'en réduire le poids de près de 100 milliards d'euros d'ici à 2020 (la BCE refuse pour l'instant d'de participer à cette restructuration), les remboursements restent massifs et, sans possibilité d'accéder aux marchés, seule une aide internationale permettrait de trouver les fonds nécessaires au refinancement de la dette publique.
Malgré des oppositions grandissantes au sein même du Parlement, les mesures d'austérité ont été adopté à une large majorité (278 députés présents sur 300, 199 pour, 74 contre). Les principaux partis politiques ont toutefois enregistré des défections avec une quarantaine de députés socialistes ou de droite qui se sont désolidarisés de leur groupe.
Le vote du nouveau plan ne règle toutefois pas tous les problèmes de la Grèce. Le gouvernement doit encore trouver 325 millions d'euros d'économies d'ici à la fin de la semaine pour que l'Eurogroupe ouvre le voie au versements des aides.
Les 130 milliards d'euros de prêts doivent permette à la Grèce d'honorer le remboursement de sa dette (notamment 14,5 milliards d'euros à régler dès mars prochain) ainsi que se charge d'intérêt sur les prochains trimestres (cf. graphique ci-dessus) et donc d'éviter un défaut immédiat.
Même si la restructuration des obligations d'Etat détenus par les créanciers privés (banques, fonds) devrait permettre d'en réduire le poids de près de 100 milliards d'euros d'ici à 2020 (la BCE refuse pour l'instant d'de participer à cette restructuration), les remboursements restent massifs et, sans possibilité d'accéder aux marchés, seule une aide internationale permettrait de trouver les fonds nécessaires au refinancement de la dette publique.