Retrouver sous forme de graphiques le point sur la situation très tendue au niveau de la dette publique italienne.
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Les spreads ont explosé sur toutes les maturités entre les dettes italiennes et espagnoles et la dette publique allemande. La crise est brutale pour la dette publique de l'Italie.
Les CDS ont suivi et désormais, l’Italie a presque rejoint l’Espagne. La dette italienne est désormais aussi risquée que l’espagnole. Le niveau dépasse le seuil d’alarme. La défiance à l’égard des dettes obligataires d’Etat est de nature à poser de graves problèmes de liquidité (raréfaction des acheteurs) et de niveaux de taux d’intérêt (explosion de la charge de la dette ; rappel dette / PIB = 120 % en Italie).
Si cette tension persiste encore dans les prochains jours, une dégradation du rating de l’Italie semble probable. Ceci ajouterait logiquement plus de tension qu’il n’en existe déjà.
Or, l’Italie a des besoins de financement (déficit public) et de refinancement (dettes monétaires et obligataires déjà émises et arrivant à échéance) massif. Les mois d’août et septembre sont très chargés. Il faut donc régler le problème rapidement si l’on ne veut pas passer d’une crise grave à un catastrophe.
Les banques françaises en première ligne mais le problème dépasse le seul système bancaire européen. Le système financier italien ne pourra résister à des pertes importantes sur la dette publique (pas forcément via un défaut mais tout simplement via la chute de la valeur des obligations). Hors de l’Italie, l’exposition totale du système financier mondial dépasse les 800 milliards €.
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Si cette tension persiste encore dans les prochains jours, une dégradation du rating de l’Italie semble probable. Ceci ajouterait logiquement plus de tension qu’il n’en existe déjà.
Or, l’Italie a des besoins de financement (déficit public) et de refinancement (dettes monétaires et obligataires déjà émises et arrivant à échéance) massif. Les mois d’août et septembre sont très chargés. Il faut donc régler le problème rapidement si l’on ne veut pas passer d’une crise grave à un catastrophe.
Les banques françaises en première ligne mais le problème dépasse le seul système bancaire européen. Le système financier italien ne pourra résister à des pertes importantes sur la dette publique (pas forcément via un défaut mais tout simplement via la chute de la valeur des obligations). Hors de l’Italie, l’exposition totale du système financier mondial dépasse les 800 milliards €.
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