Après une longue et laborieuse gestation, un accord européen a été trouvé sur le futur Mécanisme Européen de Stabilité (ESM – European Stability Mechanism). Il remplacera à partir de 2013 le fonds d’aide EFSF et est un dispositif permanent de soutien aux pays européens (enfin de la zone euro).
Les détails importants de l’accord sont les suivants :
Ceci ne changera rien pour le Portugal à court terme. Les taux des obligations du Portugal reste au-dessus de 7,5 % (10 ans et le spread avec le Bund dépasse les 450 points de base (100 pb = 1 %). En l’absence de croissance forte à moyen terme (prévision du gouvernement : récession de -0,9 % en 2011 ; croissance de 0,3 % puis 0,7 % en 2012 et 2013), le pays ne pourra pas générer assez de recettes fiscales pour encaisser des taux aussi élevés (4,33 % à 1 an lors de la dernière enchère, contre 1,1 % pour l’Allemagne).
De plus, le Portugal connaît une situation politique difficile, avec une incertitude forte sur la capacité du gouvernement actuel de faire passer au Parlement de nouvelles mesures d’austérité (en tout cas selon le consensus des analystes). De toutes façons, les marchés ont déjà intégré que le Portugal fera appel à l’aide. Le CDS 5 ans reste proche de 500 points. Dans ce contexte, personne ne prendra le risque de prêter pour moins cher à ce pays. L’EFSF (puis l’ESM) lui tend les bras. L’étreinte n’est qu’une question de temps.
Les détails importants de l’accord sont les suivants :
- Une capacité d’intervention (prêts) de 500 milliards € avec un capital total de 700 milliards €. Les 200 milliards € de différence sont destinés à assurer une notation AAA pour l’ESM ;
- Possibilité d’acheter directement de la dette publique pour certains états ;
- Pas de droits de veto (décisions prise à une majorité de 80 %).
Ceci ne changera rien pour le Portugal à court terme. Les taux des obligations du Portugal reste au-dessus de 7,5 % (10 ans et le spread avec le Bund dépasse les 450 points de base (100 pb = 1 %). En l’absence de croissance forte à moyen terme (prévision du gouvernement : récession de -0,9 % en 2011 ; croissance de 0,3 % puis 0,7 % en 2012 et 2013), le pays ne pourra pas générer assez de recettes fiscales pour encaisser des taux aussi élevés (4,33 % à 1 an lors de la dernière enchère, contre 1,1 % pour l’Allemagne).
De plus, le Portugal connaît une situation politique difficile, avec une incertitude forte sur la capacité du gouvernement actuel de faire passer au Parlement de nouvelles mesures d’austérité (en tout cas selon le consensus des analystes). De toutes façons, les marchés ont déjà intégré que le Portugal fera appel à l’aide. Le CDS 5 ans reste proche de 500 points. Dans ce contexte, personne ne prendra le risque de prêter pour moins cher à ce pays. L’EFSF (puis l’ESM) lui tend les bras. L’étreinte n’est qu’une question de temps.