Après la chute du gouvernement portugais de J. Socrates et dans l’attente de nouvelles élections, le Portugal a pris les devants et fait appel officiellement à l’aide du fonds EFSF. La demande d’ouverture de négociation avec l’UE et le FMI provient du gouvernement démissionnaire et les éventuels accords devront être ratifiés par le futur parlement.
Comme nous l’avons souligné à de nombreuses reprises dans nos articles sur la crise de la dette en zone euro, un recours au fonds EFSF était inévitable pour le Portugal. Ce pays ne pouvait pas se permettre de payer les taux d’intérêt demandés pour sa dette obligataire. A partir du moment où les taux d’Etat à 10 ans portugais dépassaient 7 %, la messe était dite. Alors bien évidemment, les taux actuels (proches de 9 % pour du 10 ans) sont prohibitifs. Pour rappel, le Portugal dépend à 90 % des investisseurs étrangers pour placer ces obligations. Le pays a essayé de jouer la montre, mais avec une telle dépendance et de tels taux il n’a reculé que pour mieux sauter.
A noter que l’Irlande et la Grèce, déjà sous perfusion, n’ont pas franchement vu leur situation s’améliorer. Les taux 10 ans grecs sont proches de 12,8 % et le 10 ans irlandais proche de 9,4 % (contre près de 3,5 % pour le Bund 10 ans allemand). Ainsi, les marchés financiers ne croient pas à une résolution de crise à court terme. Il y a fort à parier que l’on observera la même chose pour le Portugal. Les plans d’aide n’ont pas écarté le risque de défaut (ou de rééchelonnement, défaut plus soft). Une telle solution n’est pas illogique mais pose des risques financiers (cf. expositions des banques françaises et allemandes au risque PIGS).
Comme nous l’avons souligné à de nombreuses reprises dans nos articles sur la crise de la dette en zone euro, un recours au fonds EFSF était inévitable pour le Portugal. Ce pays ne pouvait pas se permettre de payer les taux d’intérêt demandés pour sa dette obligataire. A partir du moment où les taux d’Etat à 10 ans portugais dépassaient 7 %, la messe était dite. Alors bien évidemment, les taux actuels (proches de 9 % pour du 10 ans) sont prohibitifs. Pour rappel, le Portugal dépend à 90 % des investisseurs étrangers pour placer ces obligations. Le pays a essayé de jouer la montre, mais avec une telle dépendance et de tels taux il n’a reculé que pour mieux sauter.
A noter que l’Irlande et la Grèce, déjà sous perfusion, n’ont pas franchement vu leur situation s’améliorer. Les taux 10 ans grecs sont proches de 12,8 % et le 10 ans irlandais proche de 9,4 % (contre près de 3,5 % pour le Bund 10 ans allemand). Ainsi, les marchés financiers ne croient pas à une résolution de crise à court terme. Il y a fort à parier que l’on observera la même chose pour le Portugal. Les plans d’aide n’ont pas écarté le risque de défaut (ou de rééchelonnement, défaut plus soft). Une telle solution n’est pas illogique mais pose des risques financiers (cf. expositions des banques françaises et allemandes au risque PIGS).