La crise de la dette en zone euro a fait tomber le domino portugais mais celui-ci ne semble pas avoir touché l’Espagne dans sa chute.
En effet, alors que le gouvernement démissionnaire de J. Socrates ouvre officiellement les négociations en vue de recourir à une aide EU+FMI via le fonds EFSF, la situation continue de se détendre du côté de la dette obligataire espagnole.
En effet, l’écart de rendement entre le taux 10 ans espagnol et le taux 10 ans allemand a nettement reculé ces derniers jours pour revenir à près de 180 pb (100 pb = 1 %) contre 270 pb début janvier. Alors que le Portugal était acculé (taux 10 ans proches de 9 %), la confiance des marchés a grandi concernant la situation budgétaire espagnole.
Il faut d’ailleurs noter que la contagion qui s’était manifestée en janvier dernier, touchant les taux d’Etat italiens et belges, n’est pas de retour. En fait, c’est l’inverse, les spreads se resserrent aussi.
Nous sommes assez confiants dans la capacité de l’Espagne à éviter toute dégradation de sa situation budgétaire successible de changer la donne sur les marchés. L’action très ferme du gouvernement espagnol pour recapitaliser son système bancaire (surtout les caisses d’épargne - cajas) a aussi convaincu. Pour nous, la crise de la dette est désormais circonscrite. Ce qui ne veut pas dire que la crise est finie pour la Grèce, l’Irlande et le Portugal. Le risque de défaut à moyen terme est bien présent pour ces pays.
En effet, alors que le gouvernement démissionnaire de J. Socrates ouvre officiellement les négociations en vue de recourir à une aide EU+FMI via le fonds EFSF, la situation continue de se détendre du côté de la dette obligataire espagnole.
En effet, l’écart de rendement entre le taux 10 ans espagnol et le taux 10 ans allemand a nettement reculé ces derniers jours pour revenir à près de 180 pb (100 pb = 1 %) contre 270 pb début janvier. Alors que le Portugal était acculé (taux 10 ans proches de 9 %), la confiance des marchés a grandi concernant la situation budgétaire espagnole.
Il faut d’ailleurs noter que la contagion qui s’était manifestée en janvier dernier, touchant les taux d’Etat italiens et belges, n’est pas de retour. En fait, c’est l’inverse, les spreads se resserrent aussi.
Nous sommes assez confiants dans la capacité de l’Espagne à éviter toute dégradation de sa situation budgétaire successible de changer la donne sur les marchés. L’action très ferme du gouvernement espagnol pour recapitaliser son système bancaire (surtout les caisses d’épargne - cajas) a aussi convaincu. Pour nous, la crise de la dette est désormais circonscrite. Ce qui ne veut pas dire que la crise est finie pour la Grèce, l’Irlande et le Portugal. Le risque de défaut à moyen terme est bien présent pour ces pays.