Le gouvernement portugais de J. Socrates est tombé hier après le rejet par le Parlement des nouvelles mesures d’austérité. Le pays se rapproche un peu plus d’un recours à l’aide européenne via le fonds EFSF. Comme nous le soulignions avant-hier, il paraît désormais inéluctable que le pays ait besoin d’un financement européen.
Les taux d’Etat à 10 ans portugais ont atteint 7,8 % ce matin. Les marchés ont déjà intégré que le Portugal ne pourra pas se financer seul, le spread du Portugal dépassant 450 pb et le CDS 5 ans dépassant 500 points (soit une probabilité de défaut de 50 % à un an avec un taux de recouvrement de 50 %). Pour rappel, le Portugal dépend à 90 % des investisseurs étrangers pour placer ces obligations.
Pour l’Irlande, ce n’est plus le contexte politique qui pose problème mais plutôt les banques (AIB surtout). Malgré l’aide européenne, le taux 10 ans irlandais a dépassé hier 10 % et se situe à 10,1 % ce midi. Ce niveau de taux montre que les investisseurs ne croient pas à un rétablissement de la situation financière de l’Etat irlandais. Une situation très proche de celle de la Grèce où les taux dépassent 12 % avec aucune réelle amélioration depuis mai dernier. Le consensus reste que ces pays ne pourront sortir de cette crise que via un défaut ou un rééchelonnement (défaut sans le dire) sur toute ou sur une partie de leur dette.
En revanche, malgré la dégradation par Moody’s des notations de 30 banques espagnoles, la situation est relativement stable pour l’Espagne (taux à 5,21 % ce midi contre 5,16 % hier soir). De même, en Italie et en Belgique, les taux bougent peu. La contagion n’est donc pas de retour actuellement.
Les taux d’Etat à 10 ans portugais ont atteint 7,8 % ce matin. Les marchés ont déjà intégré que le Portugal ne pourra pas se financer seul, le spread du Portugal dépassant 450 pb et le CDS 5 ans dépassant 500 points (soit une probabilité de défaut de 50 % à un an avec un taux de recouvrement de 50 %). Pour rappel, le Portugal dépend à 90 % des investisseurs étrangers pour placer ces obligations.
Pour l’Irlande, ce n’est plus le contexte politique qui pose problème mais plutôt les banques (AIB surtout). Malgré l’aide européenne, le taux 10 ans irlandais a dépassé hier 10 % et se situe à 10,1 % ce midi. Ce niveau de taux montre que les investisseurs ne croient pas à un rétablissement de la situation financière de l’Etat irlandais. Une situation très proche de celle de la Grèce où les taux dépassent 12 % avec aucune réelle amélioration depuis mai dernier. Le consensus reste que ces pays ne pourront sortir de cette crise que via un défaut ou un rééchelonnement (défaut sans le dire) sur toute ou sur une partie de leur dette.
En revanche, malgré la dégradation par Moody’s des notations de 30 banques espagnoles, la situation est relativement stable pour l’Espagne (taux à 5,21 % ce midi contre 5,16 % hier soir). De même, en Italie et en Belgique, les taux bougent peu. La contagion n’est donc pas de retour actuellement.