Les banques françaises sont confrontées à un environnement financier très difficile. La crise interbancaire se traduit par un renchérissement important du coût du refinancement. Dexia en a déjà fait les frais.
De plus, les pertes réelles et potentielles sur les dettes publiques des PIIGS (perte de valeur portefeuilles d’obligations périphériques et risque de défaut) font pression sur les bilans. Les banques françaises sont incitées à renforcer leur fonds propres rapidement pour garder un coussin de sécurité suffisant. Comme pour l’instant il n’y a pas de démarche de recapitalisation au niveau européen, ceci se traduit par une « rétention » de cash dans les bilans.
Vous cherchez d’autres informations ou une mise à jour plus récente, n'hésitez pas à consulter notre rubrique Economie France avec toutes les principales statistiques mises à jour en continu.
Tout ceci pousse les banques à être plus difficiles dans la distribution de crédit. L’enquête de la Banque de France montre qu’au troisième trimestre 2011, les banques françaises ont fortement resserré les conditions d’accès au crédit pour les entreprises et les collectivités locales. Sur le prochain trimestre, ce mouvement va persister pour les entreprises (cf. graphique ci-dessus).
Toutes les tailles d’entreprises sont touchées, même si les banques semblent être pour le T4 2011 légèrement moins restrictives pour les PME. Les banques réagissent en augmentant les marges mais aussi en diminuant les montants et les durées d’emprunt. Au niveau des grands pays de la zone euro, seule l’Italie présente une frilosité plus marquée de la part des banques.
En parallèle, la demande de la part des entreprises recule fortement. La chute est forte mais reste plus modérée qu’en 2008-2009.
De plus, les pertes réelles et potentielles sur les dettes publiques des PIIGS (perte de valeur portefeuilles d’obligations périphériques et risque de défaut) font pression sur les bilans. Les banques françaises sont incitées à renforcer leur fonds propres rapidement pour garder un coussin de sécurité suffisant. Comme pour l’instant il n’y a pas de démarche de recapitalisation au niveau européen, ceci se traduit par une « rétention » de cash dans les bilans.
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Tout ceci pousse les banques à être plus difficiles dans la distribution de crédit. L’enquête de la Banque de France montre qu’au troisième trimestre 2011, les banques françaises ont fortement resserré les conditions d’accès au crédit pour les entreprises et les collectivités locales. Sur le prochain trimestre, ce mouvement va persister pour les entreprises (cf. graphique ci-dessus).
Toutes les tailles d’entreprises sont touchées, même si les banques semblent être pour le T4 2011 légèrement moins restrictives pour les PME. Les banques réagissent en augmentant les marges mais aussi en diminuant les montants et les durées d’emprunt. Au niveau des grands pays de la zone euro, seule l’Italie présente une frilosité plus marquée de la part des banques.
En parallèle, la demande de la part des entreprises recule fortement. La chute est forte mais reste plus modérée qu’en 2008-2009.
Pour les collectivités locales (cf. graphique ci-contre), la série ne débute que fin 2008. Les banques françaises étaient déjà restrictives au T2 2011 et la situation se durcit encore au T3 2011. Les marges sur les prêts augmentent.
Pourquoi est-ce important ?
La crise de la dette, à travers le canal du crédit, contamine l’économie française. Les ménages (crédit immobilier) sont aussi touchés.
A travers l’impact sur les ménages, les entreprises et les administrations locales, c’est le financement de l’investissement qui est touché. Ceci renforce donc le risque de nouvelle récession pour l’économie française, avec une baisse significative de l’investissement construction et de l’investissement productif.
Pourquoi est-ce important ?
La crise de la dette, à travers le canal du crédit, contamine l’économie française. Les ménages (crédit immobilier) sont aussi touchés.
A travers l’impact sur les ménages, les entreprises et les administrations locales, c’est le financement de l’investissement qui est touché. Ceci renforce donc le risque de nouvelle récession pour l’économie française, avec une baisse significative de l’investissement construction et de l’investissement productif.