En considérant que le gouvernement grec respecte ses engagements et ses cibles, le déficit public devrait décroître et atteindre seulement 2 milliards € en 2015 (contre 18 milliards € en 2011). Ceci semble raisonnable. Mais, le vrai problème pour la Grèce provient du remboursement de l’encours de dette déjà accumulé. Actuellement, la dette publique est de 355 milliards € (près de 160 % du PIB), dont 283 milliards € d’obligations et 53 milliards € de prêts liés au plan d’aide UE+FMI.
Dans les années à venir, les remboursements vont atteindre un pic à 58 milliards € en 2014. Le montant cumulé sur 2012 à 2015 sera de 170 milliards €. En ajoutant le déficit public, le gouvernement grec aura besoin de 210 milliards € sur 2012 à 2015 pour couvrir ses besoins de financement (2013-2014 : 115 milliards €).
Impacts économiques
Selon diverses sources, le FMI, l’UE et l’Eurogroupe sont d’accord sur les grandes lignes d’un nouveau plan d’aide. Le premier plan avait pour but de couvrir les besoins jusqu’en 2012. La Grèce devait ensuite revenir à un mode de financement classique (via les marchés). Cela paraît illusoire désormais et un nouveau plan est la seule façon d’éviter un défaut.
Ce plan pour 2013 et 2014 devrait être constitué de 80 milliards € de la part du FMI+UE, de 25 milliards € à partir de privatisation et de 20 à 30 milliards € de la part du secteur privé (banques grecques principalement). Une nouvelle fois, on achète du temps. Mais, le problème central reste celui du remboursement de la dette. La Grèce reste structurellement insolvable tant qu’un excédent conséquent ne sera pas dégagé du côté des finances publiques.
Dans les années à venir, les remboursements vont atteindre un pic à 58 milliards € en 2014. Le montant cumulé sur 2012 à 2015 sera de 170 milliards €. En ajoutant le déficit public, le gouvernement grec aura besoin de 210 milliards € sur 2012 à 2015 pour couvrir ses besoins de financement (2013-2014 : 115 milliards €).
Impacts économiques
Selon diverses sources, le FMI, l’UE et l’Eurogroupe sont d’accord sur les grandes lignes d’un nouveau plan d’aide. Le premier plan avait pour but de couvrir les besoins jusqu’en 2012. La Grèce devait ensuite revenir à un mode de financement classique (via les marchés). Cela paraît illusoire désormais et un nouveau plan est la seule façon d’éviter un défaut.
Ce plan pour 2013 et 2014 devrait être constitué de 80 milliards € de la part du FMI+UE, de 25 milliards € à partir de privatisation et de 20 à 30 milliards € de la part du secteur privé (banques grecques principalement). Une nouvelle fois, on achète du temps. Mais, le problème central reste celui du remboursement de la dette. La Grèce reste structurellement insolvable tant qu’un excédent conséquent ne sera pas dégagé du côté des finances publiques.