Le taux de croissance au Royaume-Uni (UK) au T4 2010 a été négatif. Le PIB s’est contracté de 0,5 % sur le trimestre en première estimation (-2 % en variation trimestrielle annualisée), après +0,7 % au T3 2010. La surprise est forte, le consensus des analystes étant à +0,5 %. Le UK est le 1e pays développé à publier ses chiffres de croissance. Sur un an, la croissance est de +1,7 %.
Sur l’ensemble de l’année, le PIB en 2010 est de 1 315 milliards £ en volume (environ 1 500 milliards €). Le taux de croissance a atteint 1,4 % en 2010, après -4,9 % et -0,1 % respectivement en 2009 et 2008. Le niveau du PIB reste 4,4 % en dessous de celui de mi-2008 (cf. graphique ci-dessus).
Sur l’ensemble de l’année, le PIB en 2010 est de 1 315 milliards £ en volume (environ 1 500 milliards €). Le taux de croissance a atteint 1,4 % en 2010, après -4,9 % et -0,1 % respectivement en 2009 et 2008. Le niveau du PIB reste 4,4 % en dessous de celui de mi-2008 (cf. graphique ci-dessus).
Les éléments de la demande ne sont pas disponibles pour cette publication préliminaire. Les résultats de la valeur ajoutée (VA) par secteur montrent un impact important des tempêtes de neige sur l’activité dans la construction (VA en recul de 3,3 % sur le trimestre) ainsi que pour les secteurs liés à la consommation (distribution : -0,5 % ; transport : -0,8 %). Seule l’industrie s’en sort très bien (+1,4 %).
Ce résultat doit donc être interprété prudemment. Une bonne partie de la croissance perdue fin 2010 sera compensée début 2011. Toutefois, compte tenu de l’impact négatif de la hausse de la TVA de 17,5 % à 20 % en janvier, il est vraisemblable que tout ne soit pas retrouvé.
Pour la BoE ce mauvais résultat est une « bonne nouvelle ». La banque centrale continue de mener une politique monétaire très accommodante. Or, les derniers résultats pour l’inflation au UK pointent vers un possible dérapage inflationniste. La contraction du PIB permet de gagner un peu de temps pour la BoE afin de mieux mesurer ce risque. Toutefois, selon nous, le maintien d’une inflation proche de 4 % en 2011, une inflation sous-jacente en hausse et des perspectives économiques pas si mauvaises plaident pour un durcissement monétaire dès le printemps 2011.
Ce résultat doit donc être interprété prudemment. Une bonne partie de la croissance perdue fin 2010 sera compensée début 2011. Toutefois, compte tenu de l’impact négatif de la hausse de la TVA de 17,5 % à 20 % en janvier, il est vraisemblable que tout ne soit pas retrouvé.
Pour la BoE ce mauvais résultat est une « bonne nouvelle ». La banque centrale continue de mener une politique monétaire très accommodante. Or, les derniers résultats pour l’inflation au UK pointent vers un possible dérapage inflationniste. La contraction du PIB permet de gagner un peu de temps pour la BoE afin de mieux mesurer ce risque. Toutefois, selon nous, le maintien d’une inflation proche de 4 % en 2011, une inflation sous-jacente en hausse et des perspectives économiques pas si mauvaises plaident pour un durcissement monétaire dès le printemps 2011.