La croissance du PIB au Brésil au T3 2010 a encore été très bonne. La décélération est très nette avec le PIB brésilien progressant de 0,5 % sur le trimestre, après +1,2 % au T2 et 2,7 % au T1 2010. Pour comparaison, la croissance brésilienne au T3 équivaut à +2,1 % en variation annualisée contre 2,5 % aux USA et +1,5 % en zone euro. La croissance est sur la moyenne des années d’avant-crise.
En variation annuelle, le PIB progresse de 6,8 %, soit une belle reprise après une année 2009 médiocre (-0,2 % sur l’ensemble de l’année). Le PIB du Brésil au T3 2010 a atteint 937 milliards real en valeur soit environ 420 milliards € sur le trimestre.
En variation annuelle, le PIB progresse de 6,8 %, soit une belle reprise après une année 2009 médiocre (-0,2 % sur l’ensemble de l’année). Le PIB du Brésil au T3 2010 a atteint 937 milliards real en valeur soit environ 420 milliards € sur le trimestre.
Au cœur du ralentissement se trouve la demande interne. La consommation déçoit, perdant sa vigueur de fin 2009 et début 2010. On voit là l’impact des créations d’emplois au Brésil plus faibles et des gains de pouvoir d’achat diminués par la reprise récente de l’inflation au Brésil. L’investissement (21 % du PIB), après avoir comblé le trou créé durant la crise, revient sur ses fondamentaux.
De plus, une constante depuis plus d’un an, le commerce extérieur au Brésil pèse fortement sur la croissance les importations progressent nettement plus vite que les exportations.
Nous sommes déçu par ce résultat, [l’économie brésilienne passant au T3 2010 sous son potentiel de croissance]b (estimé entre 1 et 1,5 % par trimestre. Le resserrement monétaire agressif du premier semestre de cette année, la banque centrale du Brésil (BCB) ayant remonté de 200 pb (de 8,75 % à 10,75 %) son taux directeur fait sentir ses premiers effets. Conséquence plus agréable, cette croissance modérée permet d’écarter tout risque de dérapage inflationniste eu Brésil en 2011.
De plus, une constante depuis plus d’un an, le commerce extérieur au Brésil pèse fortement sur la croissance les importations progressent nettement plus vite que les exportations.
Nous sommes déçu par ce résultat, [l’économie brésilienne passant au T3 2010 sous son potentiel de croissance]b (estimé entre 1 et 1,5 % par trimestre. Le resserrement monétaire agressif du premier semestre de cette année, la banque centrale du Brésil (BCB) ayant remonté de 200 pb (de 8,75 % à 10,75 %) son taux directeur fait sentir ses premiers effets. Conséquence plus agréable, cette croissance modérée permet d’écarter tout risque de dérapage inflationniste eu Brésil en 2011.