La croissance du PIB en France au dernier trimestre de 2010 est ressortie à +0,3 % en variation trimestrielle, soit largement en dessous des attentes (consensus +0,6 %). Le coup de frein est clair sur la fin de l’année, le T3 ayant de plus été revu de +0,4 % à +0,3 %.
En variation trimestrielle annualisée cela fait +1,4 % contre +3,2 % pour la croissance du PIB des USA au T4 2010, +11 % pour la croissance du PIB chinois et +1,5 % en Allemagne.
Au final, sur l’ensemble de l’année 2010, le PIB de la France a atteint de 1 945,8 milliards € en valeur et de 1 622,6 milliards € en volume. Le taux de croissance a atteint 1,5 % en 2010, après -2,5 % et +0,1 % respectivement en 2009 et 2008. Le niveau du PIB fin 2010 reste 1,6 % en dessous de celui du T1 2008, soit 3 ans après. Jamais une reprise ne fut si lente en sortie de récession.
En variation trimestrielle annualisée cela fait +1,4 % contre +3,2 % pour la croissance du PIB des USA au T4 2010, +11 % pour la croissance du PIB chinois et +1,5 % en Allemagne.
Au final, sur l’ensemble de l’année 2010, le PIB de la France a atteint de 1 945,8 milliards € en valeur et de 1 622,6 milliards € en volume. Le taux de croissance a atteint 1,5 % en 2010, après -2,5 % et +0,1 % respectivement en 2009 et 2008. Le niveau du PIB fin 2010 reste 1,6 % en dessous de celui du T1 2008, soit 3 ans après. Jamais une reprise ne fut si lente en sortie de récession.
Pas de grande surprise au niveau des contributeurs à la croissance. La consommation des ménages, boostée par les dépenses dans l’automobile, enregistre un joli +0,8 % sur le trimestre et apporte à elle seule +0,5 point de % (pp). En fait, la demande interne hors stocks se porte bien avec une progression de l’investissement des entreprises et de l’investissement des ménages dans (l’immobilier). La consommation des administrations progresse de 0,3 % et apporte 0,1 pp à la croissance.
Autre point positif sur ce trimestre, une contribution positive des échanges à la croissance (+0,5 pp). Malgré un déficit commercial stable au T4 2010, en volume les exportations, y compris les services, ont progressé plus vite que les importations.
Autre point positif sur ce trimestre, une contribution positive des échanges à la croissance (+0,5 pp). Malgré un déficit commercial stable au T4 2010, en volume les exportations, y compris les services, ont progressé plus vite que les importations.
Enfin comme attendu, les stocks sont désormais orientés négativement, mouvement logique pour cette composante très cyclique. Il retire 0,7 pp à la croissance. En regardant le PIB hors stocks, on aurait eu une croissance forte de 1,1 % au T4 2010, la plus forte observée depuis fin 2004.
Au final, même si le total n’est pas très flambant, les détails (consommation robuste, reprise de l’investissement et commerce extérieur bien orienté) sont positifs. Le PIB hors stocks a enregistré une belle performance au regard des 20 dernières années. A court terme, hormis un tassement pour la consommation lié à la fin de la prime à la casse en décembre 2010, ces tendances devraient rester en place.
Au final, même si le total n’est pas très flambant, les détails (consommation robuste, reprise de l’investissement et commerce extérieur bien orienté) sont positifs. Le PIB hors stocks a enregistré une belle performance au regard des 20 dernières années. A court terme, hormis un tassement pour la consommation lié à la fin de la prime à la casse en décembre 2010, ces tendances devraient rester en place.