Le déficit budgétaire de l’État en France a atteint 56,2 Milliards € en avril 2010 (déficit cumulé depuis janvier). Comparé à celui de 2009 à la même date, le déficit s’est réduit de 15,7 Md€ (71,9 Md€ en avril 2009). Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales.
Sur janvier-avril 2010, les recettes fiscales ont atteint 81,6 Md€ et les dépenses 130,6 Md€. Le compte spécial enregistre un déficit de 7,2 Md€.
Sur janvier-avril 2010, les recettes fiscales ont atteint 81,6 Md€ et les dépenses 130,6 Md€. Le compte spécial enregistre un déficit de 7,2 Md€.
L’amélioration de la trajectoire pour le déficit public de la France est intégralement à relier à celle des recettes fiscales. En effet, alors que 2009 a été une année calamiteuse pour les recettes budgétaires les premiers mois de 2010 sont bien plus favorables. Comme l’illustre le graphique ci-contre, les recettes sont en hausse de 16 % sur les 4 premiers mois de 2010 comparé à la même période de 2009. Il reste un écart sensible par rapport à la situation pré-crise, mais l’amélioration est notable.
Dans le même temps, les dépenses de l’État sont sur une trajectoire identique à celle de l’année dernière. Ainsi, la réduction du déficit début 2010 en France s’est faite uniquement via une hausse mécanique des recettes avec la reprise économique et la fin de certaines aides fiscales (remboursement anticipé de TVA,…).
Toutefois, il faut garder en tête que les recettes ne retrouveront pas rapidement le niveau pré-crise en France car le PIB reste près de 3 % en dessous de son pic pré-crise et l’inflation est faible. Par conséquent, le mouvement actuel ne suffira pas à lui seul à résoudre le problème de la soutenabilité des finances publiques.
Dans le même temps, les dépenses de l’État sont sur une trajectoire identique à celle de l’année dernière. Ainsi, la réduction du déficit début 2010 en France s’est faite uniquement via une hausse mécanique des recettes avec la reprise économique et la fin de certaines aides fiscales (remboursement anticipé de TVA,…).
Toutefois, il faut garder en tête que les recettes ne retrouveront pas rapidement le niveau pré-crise en France car le PIB reste près de 3 % en dessous de son pic pré-crise et l’inflation est faible. Par conséquent, le mouvement actuel ne suffira pas à lui seul à résoudre le problème de la soutenabilité des finances publiques.