Le déficit commerce extérieur de la France * en novembre 2011 s’est fortement réduit à 4,41 milliards d’euros sur le mois après 5,6 et 6,0 milliards respectivement en octobre et septembre.
Le déficit est le plus faible enregistré depuis octobre 2010. Toutefois, cumulé depuis janvier, le commerce extérieur de la France a été déficitaire de 64,9 milliards d’euros, un record historique. Sur la même période de 2010, le déficit atteignait 45,9 milliards d’euros. Par conséquent, sur l’ensemble de l’année 2011, la France va enregistrer un déficit record, très vraisemblablement légèrement en dessous de 70 milliards €.
Selon les données des Douanes, la réduction du déficit en novembre est due à la forte poussée des exportations (+3,3 % sur le mois, à 37,2 milliards €) tandis que les importations stagnaient (+0,1 %, à 41,8 milliards €).
La hausse des livraisons à l’export est liée aux matériels de transport (aéronautique) ainsi qu’aux biens intermédiaires, aux produits pharmaceutiques et aux équipements mécaniques. Même si la présence de « gros tickets » incite à la prudence sur la tendance sous-jacente, ce résultat est positif car il permet aux exportations de frôler un record.
Côté importations, l’allègement de la facture pétrolière est le principal facteur limitant la progression.
Au niveau des principaux partenaires commerciaux, les exportations stagnent en zone euro (49 % des exports) et l’Europe de l’Est (5 %). En revanche, l’Asie (12 %) et l’Amérique (9 % des exports) ont enregistré de très bonne performance sur le mois de décembre. Les livraisons aéronautiques ont été très importantes vers les Etats-Unis et le Brésil. En Asie, les ventes de biens d’équipement à la Corée du Sud et au Japon ont été fortes.
Pourquoi c’est important ?
La contribution à la croissance des échanges extérieurs pourrait être nettement positive sur le dernier trimestre de l’année 2011 sauf grosse surprise sur le mois de décembre. Ceci ne sera pas suffisant pour empêcher une contraction du PIB français mais en limitera l’ampleur.
Les dernières statistiques plaident plutôt pour une récession limitée dans sa gravité avec un recul de l’activité économique qui resterait largement inférieur à celui de 2008-2009.
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur
Le déficit est le plus faible enregistré depuis octobre 2010. Toutefois, cumulé depuis janvier, le commerce extérieur de la France a été déficitaire de 64,9 milliards d’euros, un record historique. Sur la même période de 2010, le déficit atteignait 45,9 milliards d’euros. Par conséquent, sur l’ensemble de l’année 2011, la France va enregistrer un déficit record, très vraisemblablement légèrement en dessous de 70 milliards €.
Selon les données des Douanes, la réduction du déficit en novembre est due à la forte poussée des exportations (+3,3 % sur le mois, à 37,2 milliards €) tandis que les importations stagnaient (+0,1 %, à 41,8 milliards €).
La hausse des livraisons à l’export est liée aux matériels de transport (aéronautique) ainsi qu’aux biens intermédiaires, aux produits pharmaceutiques et aux équipements mécaniques. Même si la présence de « gros tickets » incite à la prudence sur la tendance sous-jacente, ce résultat est positif car il permet aux exportations de frôler un record.
Côté importations, l’allègement de la facture pétrolière est le principal facteur limitant la progression.
Au niveau des principaux partenaires commerciaux, les exportations stagnent en zone euro (49 % des exports) et l’Europe de l’Est (5 %). En revanche, l’Asie (12 %) et l’Amérique (9 % des exports) ont enregistré de très bonne performance sur le mois de décembre. Les livraisons aéronautiques ont été très importantes vers les Etats-Unis et le Brésil. En Asie, les ventes de biens d’équipement à la Corée du Sud et au Japon ont été fortes.
Pourquoi c’est important ?
La contribution à la croissance des échanges extérieurs pourrait être nettement positive sur le dernier trimestre de l’année 2011 sauf grosse surprise sur le mois de décembre. Ceci ne sera pas suffisant pour empêcher une contraction du PIB français mais en limitera l’ampleur.
Les dernières statistiques plaident plutôt pour une récession limitée dans sa gravité avec un recul de l’activité économique qui resterait largement inférieur à celui de 2008-2009.
* Données corrigées des variations saisonnières et en valeur