Au niveau des 4 grands pays de la zone euro, le déficit budgétaire de l’État a globalement été réduit. Fin 2010, seule la France a connu une évolution négative avec un creusement de près de 11 milliards € sur l’année, à 148,8 milliards. Ailleurs, le déficit a été sensiblement réduit en Italie et en Espagne (environ 20 milliards € de moins – chiffre de novembre). En Allemagne, le déficit est réduit de 6 milliards, à 44,3 milliards.
Même si pour l’Espagne et L’Italie les déficits des régions peuvent être importants, l’amélioration reste nette entre 2009 et 2010. Les déficits publics en % du PIB prévus par l’OCDE devraient donc être respectés.
Même si pour l’Espagne et L’Italie les déficits des régions peuvent être importants, l’amélioration reste nette entre 2009 et 2010. Les déficits publics en % du PIB prévus par l’OCDE devraient donc être respectés.
Bien que la crise de la dette en zone euro l’ai épargné, la France présente la position budgétaire la plus dégradée au sein des grands pays de la zone euro, même devant l’Espagne. Il ne faut pas oublier que la dette publique touchera 91 % du PIB selon l’OCDE (définition de Maastricht) contre 79 % en Allemagne et 70 % en Espagne. L’Italie est plus mal placée avec une dette publique à 121 % du PIB. Donc, l’Espagne n’est pas le pays où les finances publiques semblent le plus insoutenables à moyen terme. D’autant plus que les gouvernements espagnols sont crédibles depuis près de 10 ans dans leur conduite de la politique budgétaire.