Le déficit budgétaire de l’État en France a atteint 93,1 milliards € en juillet 2010. (déficit cumulé depuis janvier). La dette publique négociable française a elle enregistré un nouveau record, en hausse à 1 219 milliards €.
Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. Sur janvier-juillet 2010, les recettes fiscales ont atteint 159,7 Md€ et les dépenses 236,1 Md€. Le compte spécial enregistre un déficit de 16,6 Md€. Comparé à celui de 2009 à la même date, le déficit s’est réduit de 16 Md€ (108,8 Md€ en mai 2009).
Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. Sur janvier-juillet 2010, les recettes fiscales ont atteint 159,7 Md€ et les dépenses 236,1 Md€. Le compte spécial enregistre un déficit de 16,6 Md€. Comparé à celui de 2009 à la même date, le déficit s’est réduit de 16 Md€ (108,8 Md€ en mai 2009).
Derrière l’amélioration d’une année sur l’autre, le résultat en termes de déficit public est plus mauvais qu’il n’y paraît. Le niveau actuel correspond à un déficit en % du PIB qui atteint déjà 4,8 % (sans sécu et collectivités locales), soit seulement 1 % de moins que l’année dernière à la même époque. On est donc sur une trajectoire qui devrait amener le déficit public total au-dessus de 7 % du PIB en 2010 en France. On est loin des 3 %.
De plus, les dépenses publiques dérapent. Elles progressent de 9,7 % sur un an en juillet 2010, un rythme inédit depuis 2007. Dans ces conditions, même si les recettes fiscales se reprennent après une année 2009 calamiteuse (récession + plan de relance), on ne peut vraiment améliorer la situation.
De plus, les dépenses publiques dérapent. Elles progressent de 9,7 % sur un an en juillet 2010, un rythme inédit depuis 2007. Dans ces conditions, même si les recettes fiscales se reprennent après une année 2009 calamiteuse (récession + plan de relance), on ne peut vraiment améliorer la situation.
Enfin, il ne faut pas oublier que la conséquence de ce déficit élevé est l’augmentation de la dette publique. En juillet 2010, la dette négociable en France progresse de 104 milliards € sur un an. Il s’agit là de l’encours d’obligations publiques émises par l’État sur les marchés financiers. En % du PIB, le niveau atteint environ 63 %, contre 60,2 % en 2009.
Cette dette est détenue à près de 60 % par des investisseurs étrangers. Le problème est que ceci place la France dans une situation de dépendance croissante envers les marchés financiers internationaux pour financer le fonctionnement de son secteur public. Pour l’instant, il n’y a pas de défiance sur la dette française, comme le montre le niveau des taux d’intérêt des obligations publiques, mais la situation se dégrade lentement.
Cette dette est détenue à près de 60 % par des investisseurs étrangers. Le problème est que ceci place la France dans une situation de dépendance croissante envers les marchés financiers internationaux pour financer le fonctionnement de son secteur public. Pour l’instant, il n’y a pas de défiance sur la dette française, comme le montre le niveau des taux d’intérêt des obligations publiques, mais la situation se dégrade lentement.