Le déficit budgétaire de l’État en France en 2010 est confirmé au total à 148,8 milliards € (cumul sur l’année), soit une nette augmentation par rapport à 2009 (138,0 milliards €). La dette publique négociable française touche elle 1 229 milliards fin 2010, soit une augmentation de 81 milliards € en un an. Ces deux montants sont inédits.
Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. En 2010, les recettes fiscales ont atteint 274,9 milliards € et les dépenses 425,7 milliards €. Le compte spécial (dont les transferts aux collectivités locales) enregistre un excédent d’environ 2 milliards €.
Les dépenses publiques, boostées entre autre par les mesures liées au grand emprunt, progressent de 16 % sur un an, très loin de l’inflation en France (+1,9 % en décembre 2010). Idem côté recettes (+16 %).
Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. En 2010, les recettes fiscales ont atteint 274,9 milliards € et les dépenses 425,7 milliards €. Le compte spécial (dont les transferts aux collectivités locales) enregistre un excédent d’environ 2 milliards €.
Les dépenses publiques, boostées entre autre par les mesures liées au grand emprunt, progressent de 16 % sur un an, très loin de l’inflation en France (+1,9 % en décembre 2010). Idem côté recettes (+16 %).
Le niveau actuel correspond à un déficit d’environ 7 ½ % du PIB. En incluant les autres secteurs publics, le déficit public en France en 2010 évoluera entre 7,5 % et 8 % du PIB après 7,5 % en 2009. On est loin des 3 % (cible pour 2014). Le gouvernement table sur un déficit à 6 % en 2011, soit une réduction autour de 30 milliards €. Cela semble possible (surtout compte tenu de la fin du poste « grand emprunt ») mais repose sur des hypothèses de croissance très optimiste (2 % en 2011). C’est donc loin d’être gagné et on peut se demander si la crise de la dette en zone euro laissera le loisir au gouvernement d’avancer à si petits pas. A titre de comparaison, le déficit public allemand en 2010 fut seulement 3,5 % du PIB.
La dette négociable de l’État en France progresse de 81 milliards € en un an. L’encours d’obligations publiques émises par l’État sur les marchés financiers dépassera 63 % du PIB en 2010, contre 60,2 % en 2009.
La dette négociable de l’État en France progresse de 81 milliards € en un an. L’encours d’obligations publiques émises par l’État sur les marchés financiers dépassera 63 % du PIB en 2010, contre 60,2 % en 2009.