Le déficit budgétaire de l’État en France en février 2011 a atteint 27,9 milliards € (cumulé sur l’année), contre 21,8 milliards € en février 2010. La dette publique négociable française touche elle 1 250 milliards en février (nouveau record), en hausse de 21 milliards € par rapport au niveau de fin 2010.
Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. En février 2011, les recettes fiscales ont atteint 40,2 milliards € et les dépenses 57 milliards €. La dégradation du solde budgétaire entre 2010 et 2011, en grande partie imputable au compte spécial (dont les transferts aux collectivités locales) enregistre un déficit d’environ 11,1 milliards €, en hausse de 7,4 milliards € par rapport au niveau de l’année dernière à la même époque.
Le ministère explique par une nouvelle comptabilisation des transferts aux collectivités locales d’une part et par les prêts faits à la Grèce d’autre part cette dégradation. Ce qui est bien en France, c’est qu’il y a toujours des éléments exceptionnels pour justifier une dégradation de la situation budgétaire.
Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. En février 2011, les recettes fiscales ont atteint 40,2 milliards € et les dépenses 57 milliards €. La dégradation du solde budgétaire entre 2010 et 2011, en grande partie imputable au compte spécial (dont les transferts aux collectivités locales) enregistre un déficit d’environ 11,1 milliards €, en hausse de 7,4 milliards € par rapport au niveau de l’année dernière à la même époque.
Le ministère explique par une nouvelle comptabilisation des transferts aux collectivités locales d’une part et par les prêts faits à la Grèce d’autre part cette dégradation. Ce qui est bien en France, c’est qu’il y a toujours des éléments exceptionnels pour justifier une dégradation de la situation budgétaire.
Rappelons que le déficit de l’Etat central en 2010 a atteint 148,8 milliards € et en 2009 il fut de 138 milliards €. Il est encore un peu tôt pour juger de la trajectoire mais le début de l’année 2011 n’est pas le meilleur possible.
Au niveau du déficit public total (définition des critères de Maastricht), 2010 a finalement été meilleure qu’attendu. Le déficit public de la France a atteint 7 % sur PIB, soit un besoin de financement total de 136,9 milliards €. L’Etat central en est responsable à 82 %, les collectivités locales n’enregistrant qu’un petit 1,7 milliards € de déficit et les administrations de sécurité sociales 22,8 milliards €. L’Etat est lui déficitaire de 112,4 milliards € (critères de Maastricht « gomment » une partie du déficit de l’Etat, surtout lié au transferts).
Au niveau du déficit public total (définition des critères de Maastricht), 2010 a finalement été meilleure qu’attendu. Le déficit public de la France a atteint 7 % sur PIB, soit un besoin de financement total de 136,9 milliards €. L’Etat central en est responsable à 82 %, les collectivités locales n’enregistrant qu’un petit 1,7 milliards € de déficit et les administrations de sécurité sociales 22,8 milliards €. L’Etat est lui déficitaire de 112,4 milliards € (critères de Maastricht « gomment » une partie du déficit de l’Etat, surtout lié au transferts).