Le déficit budgétaire de l’État en France en mai 2011 a atteint 68,4 milliards € (cumulé sur l’année), contre 67,9 milliards € l’année dernière à la même période. Ceci correspond à la situation budgétaire de l’État central uniquement et n’inclut ni les organismes de sécurité sociale ni les collectivités locales. La dette publique négociable française bondit de plus de 20 milliards entre avril et mai et atteint 1 294 milliards € (y compris dette à court terme).
En avril 2011, les recettes fiscales ont atteint 108,8 milliards € (+6,3 % sur un an) et les dépenses générales 152,7 milliards € (-3,0 %). La dégradation du solde public de l’Etat est liée à l’évolution du compte spécial dont le déficit explose (24,4 milliards € en mai 2011 contre 12,8 milliards € en 2010). Ce sont principalement les transferts aux collectivités locales qui font exploser ce compte (et plus marginalement les prêts à la Grèce). Toutefois, comme il s’agit d’un transfert entre administrations, ces sommes doivent être exclues pour connaître le déficit « réel » de l’Etat.
Si l’on exclut le compte spécial, le déficit atteint 44,0 milliards € en mai 2011, contre 55 milliards € en 2010 et 61,6 milliards € en 2009. Ce résultat est compatible avec une cible pour le déficit public de la France autour de 5 % sur PIB (y compris collectivité locale et sécurité sociale).
Impacts économiques
L’amélioration du déficit hors compte spécial s’explique par le retour à une croissance appréciable sur les derniers trimestres et donc l’amélioration des recettes. Ces dernières ont quasiment retrouvées leur niveau d’avant crise, suivant en cela le [PIB de la France]url: http://www.gecodia.fr/PIB-France--Taux-de-croissance-PIB-France--Croissance-economique-France_a489.html . Côté dépenses, la sortie du plan de relance et du grand emprunt explique en grande partie le recul de 3 % sur un an en mai. Ce résultat est donc en grande partie « automatique ». Le plus facile est fait avec la croissance et la fin des mesures exceptionnelles.
En avril 2011, les recettes fiscales ont atteint 108,8 milliards € (+6,3 % sur un an) et les dépenses générales 152,7 milliards € (-3,0 %). La dégradation du solde public de l’Etat est liée à l’évolution du compte spécial dont le déficit explose (24,4 milliards € en mai 2011 contre 12,8 milliards € en 2010). Ce sont principalement les transferts aux collectivités locales qui font exploser ce compte (et plus marginalement les prêts à la Grèce). Toutefois, comme il s’agit d’un transfert entre administrations, ces sommes doivent être exclues pour connaître le déficit « réel » de l’Etat.
Si l’on exclut le compte spécial, le déficit atteint 44,0 milliards € en mai 2011, contre 55 milliards € en 2010 et 61,6 milliards € en 2009. Ce résultat est compatible avec une cible pour le déficit public de la France autour de 5 % sur PIB (y compris collectivité locale et sécurité sociale).
Impacts économiques
L’amélioration du déficit hors compte spécial s’explique par le retour à une croissance appréciable sur les derniers trimestres et donc l’amélioration des recettes. Ces dernières ont quasiment retrouvées leur niveau d’avant crise, suivant en cela le [PIB de la France]url: http://www.gecodia.fr/PIB-France--Taux-de-croissance-PIB-France--Croissance-economique-France_a489.html . Côté dépenses, la sortie du plan de relance et du grand emprunt explique en grande partie le recul de 3 % sur un an en mai. Ce résultat est donc en grande partie « automatique ». Le plus facile est fait avec la croissance et la fin des mesures exceptionnelles.
Côté dette, la situation s’est aggravée. Pour l’Etat uniquement, le niveau atteint près de 65 % du PIB en mai. Tout cumulé, la dette du secteur public a touché 85 % du PIB au T1 2011. Cette charge va encore progresser car même si la situation s’améliore pour le déficit, le besoin de financement reste massif. La France est encore loin d’avoir renouée avec la stabilité budgétaire.