(Gecodia.fr) - Encore un record pour les dépôts au jour le jour auprès de la BCE. La facilité de dépôts, rémunérée à 0,25 %, a atteint un nouveau pic à 481,9 milliards d’euros lundi. Le précédent record datait de vendredi, avec 463,6 milliards d’euros.
Ce que la Banque Centrale Européenne (BCE) prête d’un côté à 1 %, elle le récupère de l’autre. Dans l’opération, les banques commerciales font une moins value de 75 pb (prêt à 1 % contre dépôts à 0,25 %). Le montant sans cesse croissant de dépôts illustre les difficultés sur le marché interbancaire et la préférence des banques pour la liquidité.
Les opérations de refinancement de la BCE approchent 690 milliards € actuellement. Les dépôts représentent désormais 64 % des prêts et de la liquidité injectée par les achats de covered bonds (programme CBP). Les dépôts sont quasiment équivalents au montant prêté mi-décembre lors de l’opération à 3 ans (489,2 milliards d’euros).
Pour l’instant, la BCE a réussi à sécuriser l’approvisionnement de liquidité, remplaçant quasi-intégralement le marché interbancaire (prêts directs entres banques). Toutefois, cette liquidité reste largement inutilisée. Les banques préfèrent conserver ce cash pour améliorer leurs ratios réglementaires ainsi que diminuer leurs besoins d’émissions de dette.
Pourquoi est-ce important ?
La BCE est devenue le principal moyen de refinancement pour le système bancaire européen. Lors de la conférence de presse de décembre, Mario Draghi, le président de la BCE, avait souligné l’importance de la problématique du remboursement des échéances pour les banques sur le premier trimestre. Au vu de la liquidité actuelle, les institutions financières vont pouvoir rembourser en grande partie la dette arrivant à échéance sans devoir émettre de nouvelle dette.
Ceci poussera les dépôts à la baisse sur les prochaines semaines (hors effet technique lié aux périodes de maintenance). Toutefois, cette substitution de la BCE au marché « privé » ne règle pas le problème de l’augmentation des créances douteuses et des pertes sur les obligations si la crise de la dette persiste.
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) sont normalisés, avec 1,5 milliards d’euros contre 15 milliards entre le 29 décembre et le 3 janvier. Les banques qui étaient en difficultés ont pu passer l’année sans casse mais leur fragilité doit interpeller.
Ce que la Banque Centrale Européenne (BCE) prête d’un côté à 1 %, elle le récupère de l’autre. Dans l’opération, les banques commerciales font une moins value de 75 pb (prêt à 1 % contre dépôts à 0,25 %). Le montant sans cesse croissant de dépôts illustre les difficultés sur le marché interbancaire et la préférence des banques pour la liquidité.
Les opérations de refinancement de la BCE approchent 690 milliards € actuellement. Les dépôts représentent désormais 64 % des prêts et de la liquidité injectée par les achats de covered bonds (programme CBP). Les dépôts sont quasiment équivalents au montant prêté mi-décembre lors de l’opération à 3 ans (489,2 milliards d’euros).
Pour l’instant, la BCE a réussi à sécuriser l’approvisionnement de liquidité, remplaçant quasi-intégralement le marché interbancaire (prêts directs entres banques). Toutefois, cette liquidité reste largement inutilisée. Les banques préfèrent conserver ce cash pour améliorer leurs ratios réglementaires ainsi que diminuer leurs besoins d’émissions de dette.
Pourquoi est-ce important ?
La BCE est devenue le principal moyen de refinancement pour le système bancaire européen. Lors de la conférence de presse de décembre, Mario Draghi, le président de la BCE, avait souligné l’importance de la problématique du remboursement des échéances pour les banques sur le premier trimestre. Au vu de la liquidité actuelle, les institutions financières vont pouvoir rembourser en grande partie la dette arrivant à échéance sans devoir émettre de nouvelle dette.
Ceci poussera les dépôts à la baisse sur les prochaines semaines (hors effet technique lié aux périodes de maintenance). Toutefois, cette substitution de la BCE au marché « privé » ne règle pas le problème de l’augmentation des créances douteuses et des pertes sur les obligations si la crise de la dette persiste.
Les prêts d’urgence de la Banque Centrale Européenne (BCE) sont normalisés, avec 1,5 milliards d’euros contre 15 milliards entre le 29 décembre et le 3 janvier. Les banques qui étaient en difficultés ont pu passer l’année sans casse mais leur fragilité doit interpeller.