Selon Erkki Liikanen, gouverneur de la banque centrale de Finlande (membre du Comité de gouverneur de la Banque centrale européenne - BCE) a souligné hier que le programme d'achat d'obligations publiques n'a pas pour objectif de faire des bénéfices. Ceci rejoint les propos de Mario Draghi, Président de la BCE.
A travers le programme SMP d'achat de dettes publiques pour les pays de la zone euro en grande difficulté sur le marché obligataire la BCE aurait accumulé (chiffres non officiels) près de 45 milliards d'euros d'obligations.
Or, ces titres ont été achetés à prix cassé. L'écart entre le prix d'achat et la valeur faciale (ou nominale) du papier de dette peut donc générer une plus-value sous conditions que la dette soit détenue jusqu'à maturité et qu'elle soit rembourser (sans même compter les intérêts). Le gain est potentiellement très conséquent, avec des obligations grecques qui ont perdu plus de 70 % de leur valeur sur le marché secondaire (où la BCE achète) depuis plus de 2 ans.
En renonçant à cette plus-value potentielle (valable uniquement si la Grèce ne fait pas défaut), l'aide de la BCE serait substantielle (entre 10 à 20 milliards d'euros tout dépend de la date et donc de la valeur à l'achat). La façon dont la banque centrale pourrait distribuer cette aide est encore floue.
En revanche, il est exclu que la BCE participe à l'opération de restructuration de la dette grecque qui prévoit un effacement de 50 % sur les obligations détenues.
A travers le programme SMP d'achat de dettes publiques pour les pays de la zone euro en grande difficulté sur le marché obligataire la BCE aurait accumulé (chiffres non officiels) près de 45 milliards d'euros d'obligations.
Or, ces titres ont été achetés à prix cassé. L'écart entre le prix d'achat et la valeur faciale (ou nominale) du papier de dette peut donc générer une plus-value sous conditions que la dette soit détenue jusqu'à maturité et qu'elle soit rembourser (sans même compter les intérêts). Le gain est potentiellement très conséquent, avec des obligations grecques qui ont perdu plus de 70 % de leur valeur sur le marché secondaire (où la BCE achète) depuis plus de 2 ans.
En renonçant à cette plus-value potentielle (valable uniquement si la Grèce ne fait pas défaut), l'aide de la BCE serait substantielle (entre 10 à 20 milliards d'euros tout dépend de la date et donc de la valeur à l'achat). La façon dont la banque centrale pourrait distribuer cette aide est encore floue.
En revanche, il est exclu que la BCE participe à l'opération de restructuration de la dette grecque qui prévoit un effacement de 50 % sur les obligations détenues.
