Au T4 2010, les banques françaises n’ont pas assoupli les conditions d’accès au crédit immobilier. Les banques n’ont donc pas été plus « cool » sur les dossiers, principalement à cause d’une dégradation de leur vision sur l’avenir du marché immobilier en France et d’un arrêt du mouvement de baisse des marges.
Si les banques n’ont pas modifié leurs exigences sur les prêts, la demande de la part des ménages français pour le crédit immobilier est restée très forte. D’après l’enquête Banque de France, les demandes auprès des établissements bancaires fin 2010 sont presque record.
Ceci est parfaitement en ligne avec la baisse des taux d’intérêt sur les crédits immobiliers à l’automne 2010 et des transactions immobilières en pleine forme.
Toutefois, les prévisions pour début 2011 sont moins favorables. Ceci semble correspondre à des perspectives pour l’immobilier plus dégradées avec la remontée des taux des obligations d’État en France depuis 3 mois et le cocktail prix en forte hausse + diminution des incitations fiscales. Notons aussi que l’endettement des ménages en France a fortement progressé sur 2010, pour atteindre 77,3 % du RDB au T3 2010 (54 % début 2000) et probablement 78 % au T4 2010.
Ceci est parfaitement en ligne avec la baisse des taux d’intérêt sur les crédits immobiliers à l’automne 2010 et des transactions immobilières en pleine forme.
Toutefois, les prévisions pour début 2011 sont moins favorables. Ceci semble correspondre à des perspectives pour l’immobilier plus dégradées avec la remontée des taux des obligations d’État en France depuis 3 mois et le cocktail prix en forte hausse + diminution des incitations fiscales. Notons aussi que l’endettement des ménages en France a fortement progressé sur 2010, pour atteindre 77,3 % du RDB au T3 2010 (54 % début 2000) et probablement 78 % au T4 2010.