Les taux espagnols et italiens continuent de progresser dans la matinée. La crise de la dette n’en finit plus de s’aggraver, malgré une clarification politique en Italie (nomination du gouvernement Monti.
Le taux 10 ans italien passe à 7,2 %. Idem pour l’Espagne, avec un 10 ans à 6,7 %. Les spreads vont de records en records (cf. tableau ci-dessous).
Ce matin, l’Espagne a fait appel au marché. Le Trésor espagnol a placé pour 3,6 milliards € d’obligations à 10 ans. Le taux de l’adjudication est ressorti à 6,98 %, un niveau inédit depuis 1997. Or, le contexte est radicalement différent (1997 = croissance forte et inflation).
Plus grave que le taux demandé, le ratio « bid-to-cover » c'est-à-dire le ratio entre demande et offre a été de seulement 1,5. La demande ne cesse de reculer pour la dette espagnole. Le ratio était de 1,99 en septembre puis 1,76 en octobre.
La crise évolue donc pour l’Espagne et l’Italie, la crise de confiance devient crise de liquidité. Sans suffisamment d’investisseurs pour placer leur dette, ces deux pays seront acculés à demander de l’aide.
Or, l’UE n’a plus la force suffisante pour un plan massif. La France étant désormais touchée par la crise, le FESF ne repose que sur la signature allemande. Il n’a donc qu’une force de frappe limitée. De son côté, le FMI n’a pas les moyens d’aider l’Italie compte tenu des besoins de refinancement sur 2012 et 2013. La situation devient critique et seule la BCE conserve la puissance de feu nécessaire pour agir.
Le taux 10 ans italien passe à 7,2 %. Idem pour l’Espagne, avec un 10 ans à 6,7 %. Les spreads vont de records en records (cf. tableau ci-dessous).
Ce matin, l’Espagne a fait appel au marché. Le Trésor espagnol a placé pour 3,6 milliards € d’obligations à 10 ans. Le taux de l’adjudication est ressorti à 6,98 %, un niveau inédit depuis 1997. Or, le contexte est radicalement différent (1997 = croissance forte et inflation).
Plus grave que le taux demandé, le ratio « bid-to-cover » c'est-à-dire le ratio entre demande et offre a été de seulement 1,5. La demande ne cesse de reculer pour la dette espagnole. Le ratio était de 1,99 en septembre puis 1,76 en octobre.
La crise évolue donc pour l’Espagne et l’Italie, la crise de confiance devient crise de liquidité. Sans suffisamment d’investisseurs pour placer leur dette, ces deux pays seront acculés à demander de l’aide.
Or, l’UE n’a plus la force suffisante pour un plan massif. La France étant désormais touchée par la crise, le FESF ne repose que sur la signature allemande. Il n’a donc qu’une force de frappe limitée. De son côté, le FMI n’a pas les moyens d’aider l’Italie compte tenu des besoins de refinancement sur 2012 et 2013. La situation devient critique et seule la BCE conserve la puissance de feu nécessaire pour agir.