L’emploi total aux Etats-Unis en janvier 2011 a été décevant. L’économie américaine n’a créé que 36 000 emplois au total et 50 000 emplois dans le secteur privé. C’est une mauvaise surprise (liés aux tempêtes de neige qui ont perturbé l'économie), les attentes étant autour de 150 000 emplois créés. Après un mois de décembre faible (+139 000 emplois). Les révisions annuelles du BLS ont fait passer le total de -452 000 emplois. C’est une révision majeure.
Malgré les très faibles créations d’emploi et les révisions, le taux de chômage aux USA chute à nouveau, passant de 9,4 % à 9 % en janvier. C’est nettement mieux qu’attendu (9,5 %). La divergence entre l’emploi et le taux de chômage s’explique toujours par une baisse du taux de participation à 64,2 % de la population américaine contre 64,3 %. Comme le montre le graphique ci-contre, le recul s’accentue depuis mi-2010 de ce côté. Le taux de chômage étendu (U6, incluant les travailleurs à temps partiel imposé et les inactifs découragés) recule à 16,1 % en janvier.
Entre les deux informations précédentes, c’est la mauvaise surprise sur les créations d’emploi qui est la plus significative. Avec des créations d’emploi aussi faibles et une faible progression des salaires, il y a peu de chance que le revenu disponible des ménages US sorte de sa longue atonie. Ainsi, les bons résultats en termes de consommation actuellement alimentée par un recul du taux d’épargne, vont en pâtir.
Entre les deux informations précédentes, c’est la mauvaise surprise sur les créations d’emploi qui est la plus significative. Avec des créations d’emploi aussi faibles et une faible progression des salaires, il y a peu de chance que le revenu disponible des ménages US sorte de sa longue atonie. Ainsi, les bons résultats en termes de consommation actuellement alimentée par un recul du taux d’épargne, vont en pâtir.