L’emploi total aux Etats-Unis en octobre 2010 a fortement progressé. L’économie américaine a créé 151 000 emplois et la perte d’emplois du mois de septembre a été fortement revu à la baisse (-41 000 contre -95 000 précédemment). Le consensus s’attendait lui a des créations d’emploi autour de 60 000 postes. Les créations d‘emploi dans le secteur privé aux US sont fortes, avec +159 000 postes en octobre (+107 000 en septembre). Au final, ce rapport emploi américain est globalement un très bon cru.
Les créations d’emploi ont d’ailleurs été sensiblement revu à la hausse et sont désormais installées au-dessus des 100 000 postes par mois dans le privé depuis juillet. Ceci tempère un peu le pessimisme précédent sur le marché du travail.
Les créations d’emploi ont d’ailleurs été sensiblement revu à la hausse et sont désormais installées au-dessus des 100 000 postes par mois dans le privé depuis juillet. Ceci tempère un peu le pessimisme précédent sur le marché du travail.
Toutefois, malgré un léger tassement, le taux de chômage des USA reste très élevé à 9,6 % de la population active, niveau « européen » (taux de chômage zone euro à 10,1 % en septembre). Le taux de chômage étendu (U6, incluant les travailleurs à temps partiel imposé et les inactifs découragés) est aussi en baisse de 0,1 % sur le mois d’octobre, revenant à 17,1 %. Il faut bien garder en tête que ces niveaux de non emploi sont quasiment des plus hauts depuis 50 ans. De plus, les chômeurs découragés (arrêt des recherches d’emploi) ou de longue durée progressent encore vivement aux USA. Le niveau actuel de création d’emploi aux USA est insuffisant pour faire baisser le chômage.
Tout ceci vient conforter ce que nous écrivions au sujet de la consommation des ménages américains en septembre 2010 : les revenus sont et resteront contraints, le taux d’épargne au mieux restera stable et les dépenses de consommation vont pâtir de cette situation. Mais une nouvelle récession aux USA est exclue car les créations d’emploi sont suffisantes pour injecter le revenu minimum dans la consommation.
Le rapport emploi US est donc dans la ligne de notre scénario économique pour les USA, à savoir une croissance faible encore jusqu’au moins le printemps 2011. Le taux de chômage ne devrait pas baisser sous 9 % avant mi-2011. Dans ces conditions, les nouvelles mesures de la Fed n’en paraissent que plus nécessaires (en tout cas du point de vue des banquiers centraux US).
Tout ceci vient conforter ce que nous écrivions au sujet de la consommation des ménages américains en septembre 2010 : les revenus sont et resteront contraints, le taux d’épargne au mieux restera stable et les dépenses de consommation vont pâtir de cette situation. Mais une nouvelle récession aux USA est exclue car les créations d’emploi sont suffisantes pour injecter le revenu minimum dans la consommation.
Le rapport emploi US est donc dans la ligne de notre scénario économique pour les USA, à savoir une croissance faible encore jusqu’au moins le printemps 2011. Le taux de chômage ne devrait pas baisser sous 9 % avant mi-2011. Dans ces conditions, les nouvelles mesures de la Fed n’en paraissent que plus nécessaires (en tout cas du point de vue des banquiers centraux US).
