L’économie française n’a finalement pas détruit d’emplois salariés début 2010. La deuxième estimation montre que l’emploi salarié a progressé de 0,2 % entre le T4 2009 et le T1 2010* (+24 000 postes dans le privé ; +27 900 en rajoutant le secteur public), après +0 % au T4 2009. L’emploi dans le secteur marchand uniquement a aussi stoppé sa contraction (+0,2 % au T1 2010), après une chute sévère de 2008 et 2009 (cf. graphique). Sur un an, la chute reste conséquente, avec -1 %, contre 2,2 % fin 2009.
On a compté en France 17,8 millions de postes de salarié, dont 15,9 millions dans le privé (services : 11,1 M ; industrie : 3,3 M ; construction : 1,4 M).
Les services marchands se tiennent bien (+0,2 %), grâce à une forte dynamique dans l’intérim en France. Dans ce secteur, l’emploi flambe depuis la mi-2009, avec une progression de +6,2 % au T1, après +5 % et +5,6 % précédemment. Mais, l’amélioration va au-delà car les services hors intérim ont retrouvé la voie des créations d’emploi salarié, avec une hausse de 0,2 % début 2010.
On a compté en France 17,8 millions de postes de salarié, dont 15,9 millions dans le privé (services : 11,1 M ; industrie : 3,3 M ; construction : 1,4 M).
Les services marchands se tiennent bien (+0,2 %), grâce à une forte dynamique dans l’intérim en France. Dans ce secteur, l’emploi flambe depuis la mi-2009, avec une progression de +6,2 % au T1, après +5 % et +5,6 % précédemment. Mais, l’amélioration va au-delà car les services hors intérim ont retrouvé la voie des créations d’emploi salarié, avec une hausse de 0,2 % début 2010.
Toutefois, si les services créent des emplois, les destructions d’emplois continuent dans l’industrie (-0,9 % ; destruction pour le 35e trimestre consécutifs !). Il faut noter qu’à lui seul l’emploi industriel représente près de la moitié des emplois perdus, alors qu’il ne pesait que 20 % de l’emploi total avant crise. Petite surprise, la construction revient dans le vert (+0,2 %) alors que la première estimation était très négative (-0,7 %).
Comme le niveau d’activité dans la construction en France reste faible et que la tendance dans l’industrie est un mouvement de fond, il est peu probable que ces secteurs deviennent moteurs pour l’emploi en France sur le reste de 2010. L’intérim joue bien son rôle d’indicateur avancé, comme le montre les premières créations de postes dans les services hors intérim.
Toutefois, le jugement porté lors de la première publication reste inchangé : la reprise sur le marché du travail sera très lente. Il faut noter que malgré la hausse du T1, le nombre de poste perdus reste conséquent, avec -574k emplois dans le secteur privé entre début 2008 et début 2010 et -502k pour le total (y compris secteur public). On est encore loin du dynamisme de l’emploi en Allemagne.
* Dans ce qui suit les variations sont toujours trimestrielles, sauf si précisé autrement.
Comme le niveau d’activité dans la construction en France reste faible et que la tendance dans l’industrie est un mouvement de fond, il est peu probable que ces secteurs deviennent moteurs pour l’emploi en France sur le reste de 2010. L’intérim joue bien son rôle d’indicateur avancé, comme le montre les premières créations de postes dans les services hors intérim.
Toutefois, le jugement porté lors de la première publication reste inchangé : la reprise sur le marché du travail sera très lente. Il faut noter que malgré la hausse du T1, le nombre de poste perdus reste conséquent, avec -574k emplois dans le secteur privé entre début 2008 et début 2010 et -502k pour le total (y compris secteur public). On est encore loin du dynamisme de l’emploi en Allemagne.
* Dans ce qui suit les variations sont toujours trimestrielles, sauf si précisé autrement.