L’enquête trimestrielle auprès des promoteurs en France est en juillet globalement positive pour le marché du logements neufs. Premièrement, l’appréciation portée sur la demande de logements neufs dans le secteur libre est stable. Ceci reste assez qualitatif et le passé récent montre qu’un écart entre la réalité et les données de l’enquête peut être persistant. Toutefois, l’appréciation de promoteurs a donné le bon signal courant 2008 et 2009. Par conséquent, l’enquête paraît plutôt compatible avec une stabilité à court terme des réservations de logements neufs autour de 26 000 unités, comme entre le T3 2009 et le T1 2010. Au-delà, comme le jugement sur la demande reste en deçà des niveaux observés entre 2002 et 2006, il paraît difficile de tabler sur un décollage rapide des transactions de logements neufs.
Au niveau de la valorisation, le jugement porté par les promoteurs restent favorable aux hausses de prix pour les logements neufs. Là encore, la corrélation entre prix observé et enquête n’est pas parfaite mais acceptable. Par conséquent, il semble exclu de voir à très court terme les prix dans l’immobilier neuf en France baisser et le rythme de progression devrait rester inchangé par rapport à fin 2009-début 2010. Ainsi, au niveau national, le prix moyen pour un logement dans le collectif neuf est de 3 492 €/m² début 2010, en hausse de 6,9 % sur un an. Les prix sont revenus à leur niveau de mi-2008, effaçant les baisses précédentes.
Cependant, il convient de rappeler que le niveau toujours important de stress immobilier des ménages conjugué à une valorisation largement déconnectée des évolutions de long terme sont des éléments qui invitent à la prudence concernant le marché immobilier. De plus, les transactions immobilières en France ont fléchi au T2 2010.
Bref, d’un côté les éléments accumulent pour illustrer la fragilité du marché immobilier français et d’un autre côté, l’enquête promoteur écarte le risque de nouvelle correction immobilier à court terme. Il semble que les fondamentaux sont en mesure de faire pencher la balance. A suivre donc dans la deuxième partie de 2010.
Cependant, il convient de rappeler que le niveau toujours important de stress immobilier des ménages conjugué à une valorisation largement déconnectée des évolutions de long terme sont des éléments qui invitent à la prudence concernant le marché immobilier. De plus, les transactions immobilières en France ont fléchi au T2 2010.
Bref, d’un côté les éléments accumulent pour illustrer la fragilité du marché immobilier français et d’un autre côté, l’enquête promoteur écarte le risque de nouvelle correction immobilier à court terme. Il semble que les fondamentaux sont en mesure de faire pencher la balance. A suivre donc dans la deuxième partie de 2010.
