Les PMI flashs pour la zone euro pour le mois de novembre 2011 restent mauvais, avec des indices qui restent largement sous les 50 points, niveau séparant une activité en expansion d’une activité en contraction. Le PMI manufacturier pour l’ensemble de la zone euro recule à 46,4 points (quatrième mois consécutif sous 50 pts). Le PMI services remonte légèrement mais à 47,8 points, il indique toujours une activité en contraction.
Les deux indices PMI restent au plus bas depuis la fin de la Grande récession, sur les niveaux de mi-2009. Le PMI composite, regroupant les deux indices, est à 47,2 points, là encore au plus bas depuis juillet 2009.
Les sous-indices les plus importants restent dans le rouge. Dans l’industrie, la contraction des commandes (l’activité future) se fait plus sévère. Dans les services, les perspectives d’activité restent négative mais se stabilisent.
Du côté de l’emploi, les sous indice restent stables, juste sous les 50 pts (dans les deux secteurs), indiquant une stagnation des créations d’emplois.
Seule indication positive, les prix des intrants (inputs) n’exercent plus une pression sur les coûts aussi forte que sur la première moitié de 2011, permettant aux entreprises de restaurer leur marge.
Sur le mois de novembre, les résultats en France et en Allemagne sont similaires, avec un recul de l’industrie et une légère amélioration pour les services. Dans l’industrie manufacturière, les indices PMI allemands et français sont désormais très proches à respectivement 47,6 pts et 47,9 pts. Dans les services, l’indice français remonte vivement après la chute du mois d’octobre (49,3 pts après 45,0 pts). En Allemagne, l’indice pour les services reste au dessus de 50 points, à 51,4 pts après 50,2 pts.
Pourquoi est-ce important ?
Si le T3 2011 a connu une croissance correcte en zone euro (+0,2 % en variation trimestrielle), les indices PMI – indicateurs très fiables de l’activité – indiquent qu’une contraction du PIB de la zone euro est désormais en cours sur le quatrième trimestre. Au vu des PMI, cette récession n’a pas la gravité de celle de fin 2008. Mais, tout dépendra de l’évolution de la crise de la dette sur les prochains mois.
Les deux indices PMI restent au plus bas depuis la fin de la Grande récession, sur les niveaux de mi-2009. Le PMI composite, regroupant les deux indices, est à 47,2 points, là encore au plus bas depuis juillet 2009.
Les sous-indices les plus importants restent dans le rouge. Dans l’industrie, la contraction des commandes (l’activité future) se fait plus sévère. Dans les services, les perspectives d’activité restent négative mais se stabilisent.
Du côté de l’emploi, les sous indice restent stables, juste sous les 50 pts (dans les deux secteurs), indiquant une stagnation des créations d’emplois.
Seule indication positive, les prix des intrants (inputs) n’exercent plus une pression sur les coûts aussi forte que sur la première moitié de 2011, permettant aux entreprises de restaurer leur marge.
Sur le mois de novembre, les résultats en France et en Allemagne sont similaires, avec un recul de l’industrie et une légère amélioration pour les services. Dans l’industrie manufacturière, les indices PMI allemands et français sont désormais très proches à respectivement 47,6 pts et 47,9 pts. Dans les services, l’indice français remonte vivement après la chute du mois d’octobre (49,3 pts après 45,0 pts). En Allemagne, l’indice pour les services reste au dessus de 50 points, à 51,4 pts après 50,2 pts.
Pourquoi est-ce important ?
Si le T3 2011 a connu une croissance correcte en zone euro (+0,2 % en variation trimestrielle), les indices PMI – indicateurs très fiables de l’activité – indiquent qu’une contraction du PIB de la zone euro est désormais en cours sur le quatrième trimestre. Au vu des PMI, cette récession n’a pas la gravité de celle de fin 2008. Mais, tout dépendra de l’évolution de la crise de la dette sur les prochains mois.