Les créations d’emplois sur le mois de décembre ont été fortes aux Etats-Unis avec 200 000 nouveaux emplois salariés (hors secteur agricole) et 220 000 créations pour le seul secteur privé. En novembre, l’économie américaine n’avait créé que 100 000 postes (revu à la baisse par rapport à la première estimation).
En 2011, le secteur privé a créé 1,92 millions d’emplois. Le secteur public a continué à détruire des emplois en décembre et sur l’ensemble de l’année, 280 000 emplois ont été perdus au sein des administrations fédérales et locales.
En 2011, les Etats-Unis ont créé au final 1,64 millions d’emplois, en hausse de 1,3 % sur un an. Il s’agit de la meilleure performance depuis 2006 mais elle reste modeste au regard des résultats des années 90. Avec 131,90 millions d’emploi salariés, les USA ont toujours un déficit d’emplois très conséquent par rapport au niveau de fin 2007. Il manque 6,09 millions de postes. Du point de vue de l’emploi, la sortie de récession a été la moins dynamique sur les 60 dernières années.
Même si les créations de postes ont à peine atteint 137 000 par mois en moyenne, ce niveau a été suffisant pour permettre au taux de chômage de refluer, passant de 9,1 % en janvier à 8,5 % en décembre. Cette baisse est en partie imputable à la baisse du taux de participation (de 64,2 % à 64 %), soit à la sortie de la population active d’une part des chômeurs.
En 2011, le secteur privé a créé 1,92 millions d’emplois. Le secteur public a continué à détruire des emplois en décembre et sur l’ensemble de l’année, 280 000 emplois ont été perdus au sein des administrations fédérales et locales.
En 2011, les Etats-Unis ont créé au final 1,64 millions d’emplois, en hausse de 1,3 % sur un an. Il s’agit de la meilleure performance depuis 2006 mais elle reste modeste au regard des résultats des années 90. Avec 131,90 millions d’emploi salariés, les USA ont toujours un déficit d’emplois très conséquent par rapport au niveau de fin 2007. Il manque 6,09 millions de postes. Du point de vue de l’emploi, la sortie de récession a été la moins dynamique sur les 60 dernières années.
Même si les créations de postes ont à peine atteint 137 000 par mois en moyenne, ce niveau a été suffisant pour permettre au taux de chômage de refluer, passant de 9,1 % en janvier à 8,5 % en décembre. Cette baisse est en partie imputable à la baisse du taux de participation (de 64,2 % à 64 %), soit à la sortie de la population active d’une part des chômeurs.
On notera que le salaire horaire moyen reste sur la même vitesse, avec une hausse de 1,6 % sur un an pour le secteur privé. La modération salariale est nette (cf. graphique ci-contre). Les heures travaillées ont peu bougé, remontant à 33,7 heures par semaine en décembre contre 33,5 heures début 2011.
Au final, les revenus salariaux progressent mais sans excès. Ceci pèse sur le revenu disponible des ménages dont l’évolution est négative depuis le milieu de l’année 2011 en termes réels (hors inflation).
Ce rapport emploi alimente un certain optimisme à court terme pour la consommation et donc la croissance du PIB aux Etats-Unis (consommation des ménages : 71 % du PIB). Si la zone euro plonge vers la récession, les USA échappent à ce marasme. Néanmoins, la progression de l’emploi reste trop limitée pour parler d’une accélération franche de l’activité économique aux USA.
Au final, les revenus salariaux progressent mais sans excès. Ceci pèse sur le revenu disponible des ménages dont l’évolution est négative depuis le milieu de l’année 2011 en termes réels (hors inflation).
Ce rapport emploi alimente un certain optimisme à court terme pour la consommation et donc la croissance du PIB aux Etats-Unis (consommation des ménages : 71 % du PIB). Si la zone euro plonge vers la récession, les USA échappent à ce marasme. Néanmoins, la progression de l’emploi reste trop limitée pour parler d’une accélération franche de l’activité économique aux USA.