La Réserve Fédérale américaine (Fed) a publié hier soir son communiqué pour le FOMC du 14 décembre. Comme prévu, pas de changement de tonalité dans le communiqué de la Fed ni dans la conduite de la politique monétaire.
La crainte de déflation aux USA reste présente. L’activité économique aux USA bien qu’en « renforcement », reste trop faible pour changer la donne sur le taux de chômage américain.
Dans ce contexte, du fait des excès de capacité (chômage élevé, utilisation des capacités de production faible), d’un marché immobilier US déliquescent, de la modération salariale et l’érosion de l’inflation sous-jacente aux USA, la Fed estime que la situation actuelle n’est pas conforme à son double mandat : inflation sous-jacente proche de 2 % et taux de chômage proche de 5 ½ %.
La crainte de déflation aux USA reste présente. L’activité économique aux USA bien qu’en « renforcement », reste trop faible pour changer la donne sur le taux de chômage américain.
Dans ce contexte, du fait des excès de capacité (chômage élevé, utilisation des capacités de production faible), d’un marché immobilier US déliquescent, de la modération salariale et l’érosion de l’inflation sous-jacente aux USA, la Fed estime que la situation actuelle n’est pas conforme à son double mandat : inflation sous-jacente proche de 2 % et taux de chômage proche de 5 ½ %.
Comme les anticipations d’inflation aux USA sont bien ancrées, la Fed reste sur son programme d’achats non stérilisés (quantitative easing 2 – QE 2) : 600 milliards $ d’emprunts obligataires jusqu’à la fin du printemps 2011, au rythme de 75 milliards d’achats par mois. Au total, la Fed aura fait tourner la planche à billet pour 2 350 milliards $ d’ici à mi-2011 (cf. graphique).
Une voix discordante au sein de la Fed continue de se faire entendre. Thomas M. Hoenig considère que le risque de créer des bulles en injectant trop de liquidité est supérieur aux effets bénéfiques du QE2.
Une voix discordante au sein de la Fed continue de se faire entendre. Thomas M. Hoenig considère que le risque de créer des bulles en injectant trop de liquidité est supérieur aux effets bénéfiques du QE2.