Les dernières prévisions de croissance de la Banque de France (BdF) tablent sur une stagnation du PIB au au premier trimestre 2012, ce qui serait donc susceptible de permettre à la France d'éviter une récession au sens technique du terme (deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité économique).
La BdF a publié ses enquêtes de conjoncture pour janvier.
Pour l'industrie, l'enquête relève une très légère progression de la production, tandis que le taux d’utilisation des capacités de production reste quasi-stable. Les entreprises interrogées ont enregistré une légère progression des commandes (positifs pour l'activité future) mais ne prévoit pas d'amélioration pour l’activité à court terme. Dans les services, l’activité continue de ralentir et les entreprises n'envisagent qu'une stabilisation à court terme.
Concernant l'emploi dans les services (ce qui comptent vraiment sur le marché du travail), les entreprises ne sont pas encore entré dans cette enquête en zone de "destruction d'emplois" mais elles s'en rapprochent rapidement. L'indice correspondant est au plus bas depuis fin 2009. Ceci est très cohérent avec les dernières informations sur les embauches issues des enquêtes Insee, qui montrent que l'emploi en France entre en crise. Il semble inévitable que le marché du travail se dégrade encore dans les prochains mois, avec des pertes d'emplois conséquentes.
Ainsi, si la BdF ne prévoit plus de contraction du PIB de la France au T1 2012, les principales composantes de l'enquête reste très dégradée et ne permettent pas d'envisager un rebond sensible de l’activité économique à court terme.
On peut alors discuter de la pertinence d'une définition aussi "technique" pour le concept de récession (voir note article sur une définition plus large d'une récession - NBER aux USA).
La BdF a publié ses enquêtes de conjoncture pour janvier.
Pour l'industrie, l'enquête relève une très légère progression de la production, tandis que le taux d’utilisation des capacités de production reste quasi-stable. Les entreprises interrogées ont enregistré une légère progression des commandes (positifs pour l'activité future) mais ne prévoit pas d'amélioration pour l’activité à court terme. Dans les services, l’activité continue de ralentir et les entreprises n'envisagent qu'une stabilisation à court terme.
Concernant l'emploi dans les services (ce qui comptent vraiment sur le marché du travail), les entreprises ne sont pas encore entré dans cette enquête en zone de "destruction d'emplois" mais elles s'en rapprochent rapidement. L'indice correspondant est au plus bas depuis fin 2009. Ceci est très cohérent avec les dernières informations sur les embauches issues des enquêtes Insee, qui montrent que l'emploi en France entre en crise. Il semble inévitable que le marché du travail se dégrade encore dans les prochains mois, avec des pertes d'emplois conséquentes.
Ainsi, si la BdF ne prévoit plus de contraction du PIB de la France au T1 2012, les principales composantes de l'enquête reste très dégradée et ne permettent pas d'envisager un rebond sensible de l’activité économique à court terme.
On peut alors discuter de la pertinence d'une définition aussi "technique" pour le concept de récession (voir note article sur une définition plus large d'une récession - NBER aux USA).